Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/381

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reçues de John, dépose son or dans le bonnet, et, dès que les deux sommes y sont réunies, niilord lie le tout avec un ruban, puis se dirigeant gravement vers l’armoire : « mossio l’au perche, dit-il apportez le doble dépôt. » Ifaubergiste obéit ; le dépôt sur les bras, il s’avance, et milord Jnonte sur une chaise afin de pouvoir atteindre au-dernier rayon. «¢ Tendez le dépôt » ;.le. nez en l’air et la vue braquée sur la tablette supé-. rieure, Yaubergiste remet le bonnet dans la ’ main droite de sa seigneurie ; mais tandis que haussant les épaules, ’ John adresse au bon u homme un sourire à la fois approbateur et dé- · · risoire, par une manœuvre subtile la main droite du maître va se décharger dans sa main gauche, et saisir sous le manteau un second bonnet exactement semblable à celui qu’elle a fait disparaître ; l’échange effectué, ·le mouvement ascensionnel dont l’interruption n’a pas I s été sensible, se continue et quand il cesse, l’au-bergiste est bien sur que ses quinze cents francs sont avec ceux de milord. Milord en est bien sûr aussi. u A présent le eimbargo il est sur l’ar-I gent.— » Il donne deux tours de clé, descend de la ’chaise, demande le budget de sa dépense, paieg sans marchander, dit à revoir à tout le monde ’