Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/385

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un vunooç. avr ’ ·

recherche des dupes ; quelque bis aussi un seul se met en chasse et les autres 1’a-ttendent au quartier-général. ·

Dès que le grèce qui est chargé de pousser la reconnaissance a rencontré l’individu sur lequel il croit pouvoir opérer, il tâche de se lier avec lui, et lorsqu’il lui a arraché le secret de sa · position, s’il entrevoit le moyen-d’en tirer parti, il va se loger dans le même hôtel que cet ami improvisé, à moins qu’il ne se présente une occasion de l’expédier de suite. Si le pzgeon qu’on projette de plumer vient toucher de l.’argent, ou amènei des marchandises à Paris, les grèces. ne le perdent pas de vue qu’il n’ait elifectué ’sa recette. Souvent même, afin d’être plus certains que le produit de la vente ne leur échappera pas, ils s’arrangent pour acheter · ’eux-mêmes les marchandises ; ouldu moins pour en faciliter le placement..

Le surveillant, aposté auprès du pzàgeon pour épier ses démarches, tient ses affidés au cou- · rant de tout ce qu’il lait. Il leur donne en quel-. · que sorte, heure par heure, le bulletin de ses actions ; et quand il juge qu’il estûtemps d’agir, il les avertit de se tenir prêts à le seconder. Le moment arrêté po ur Yerécution étant venu,