Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/403

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’un vzboqqz ·. Taos

leurs affidés, qui -sont toujours dans une autre · ’maison, assez souvient située hors la ville ; alors ces derniers les devancent et vont les attendre dans l’end1·oit le plus propice à l’accomplissement du crime qu’ils méditent. · I ’,

Les escarpes sont des malfaiteurs dont on ne. se méfie pas, parce qu’on est accourtuméalesvoir rôder dans le pays, et que Papparente régularité de leur conduite les met à-l’abri du soupçon.. La iiàmille des Cornu dont il est parlé ’au premier vqlume de ces Mémoires, était une famille • d’escarpés ; pendant plus de vingt ans, elle jouit de l’impunité la’plus-coinplète, et elle avait’coinmis plusieurs centaines d’assassinats avant qu’on songeat’à l’accuser. ·

Le meilleur moyen de se garantir des atteintes · ’de ces scélérats est de parler le moins possible de ses propres affaires, de ne jamais dire que l’on va toucher de l’argent, et d’êviter de s’expliquer sur ’le but comme sur le terme du voyage, entrepris. Les voyageurs doivent surtout se tenir en garde contre ces officieux de grands chemins qui ’proiitent de toutes los occasions dl accoster et d’entamer la conversation. Un officieux question= neur est toujours un personnage dont il faut suspecter les intentions, principalement s’il