Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/409

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’un vnooç. ’son ’

ils s’y introduisent sous le prétexte d’offrir leurs · marchandises, et ils n’en sortent qu’après avoir ’ examiné. les localités, remarqué toutes les issues. Lorsque u-ne maison est de difficile accès, un des affisdés déguisé en mendiant demande à y être · couché par charité, et si on lui accorde l’hosp-i-· talité, il se l ève pendant la nuit pour ouvrir.à ’ ses complices. Souvent la maison est gardée par-un chien : dans ce cas le prétendu mendiant le réduit au silence, en. le charmant par l’odeur qu’exhale une éponge imprégnée de la liqueur - que répand une chienne en folie, ou pa’rle fume] ; ’ d’un morceau de foie de cheval cuit dans le pot- ’ au-feu. Ce sont là des séductions auxquelles ne I résiste pas le plus hargneux comme le plus- vigië lant des dogues. Maître de l’animal, qui alors le suivra partout, le mendiant. s’éloigne avec lui, et laisse ainsi le champ libre’aux brigands. ’j Quelquefois aussi les chauffeurs recourent au poison qu’ils jettent dans les cours à la tombée de la nuit ; le poi.son est toujours assez prompt pour que le chien soit mort au moment où ils. ’ tenteront l’escalade.

Il est sans doute louable de donner asile aux, pauvres diables, aux, piétons égarés, enfin à tous ’ ceux-qui nesavent où reposer leurtéte ;·mais en se · Tom : xv. X a6’.