Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/44

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LE CHEVALIER. » En vérité vous êtes plaisant... Je ne vous offire rien : voici près d’un quart. d’heure que je prends la peine de m’entretenir avec vous. J’ai répondu à toutes vos questions. S’il faut vous mettre les voleurs dans les mains, âtltant qu’il n’y ait pas de police. Ah ! ce n’est pas là M. de Sartines. Je ne lui aurais pas dit la centième partie de tout ce que je viens de vous dire, et mon domestique, ma montre, mon argent seraient déjà retrouvés.

Mor. » ·C’était un grand sireyque M. de Sartines. Quant à moi, je ne me charge pas d’opérer de ces miracles-là.

LE CHEVALIER » Eh bien ! monsieur, je vais de ce pas chez le préfet me plaindre de votre insouciance. Puisque vous refusez d’agir, mes amis du côté droit., les députés de ma province, sauront que la police n’est bonne à rien, et ils-le ·i-péteront :àla ; tribune ;.j’ai n du crédit, de l’influence, j’en userai, et nous verrons.

M01 ; » Allez, monsieur le marquis, bon voyage.

A cet enragé gentillàtre, succède un homme en blouse ; le garçon l’introduit·