Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/52

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» Ãllons, je ne le vois que trop, onme I » ravit ma femme et ma fortune ! qui protèget-on ? le vice. C’est bien digne de la police ! s’il s’agissait d’arrêter un Bonapa rtiste, Vous seriez tous en l’air ; il s’agit d’un mari trompé, on ne bouge pas. C’est un plaisir de voir »x· comme la police se fait ; aussi quand vous me »· reverrez il fera chaud. Ma femme peut !’BVO•’ nir quand il lui plaira, si on me l’enleve de nouveau, ce n’est pas à vous que je m’adresserai, Dieu m’en garde ! »

Le mari se retire, fort mécontent, et l’on vient m’annoncer qu’une espèce d’original sollicite de moi un moment d’entretien. Il parait. C’est un long corps, un long habit, un. long gilet, de longs bras, de longues jambes, et une face longue, blème, glaciale, décharnée, emmanchée d’un long cou raide, comme l’en— 4 semble de la longue figure à laquelle il appartient ; le tout semble se mouvoir par des I ressorts. A la vue de cet automate, de sa queue de morue qui- lui battait sur les talons, de ses guêtres flottantes, de son jabot ramassé, de son colà rabbat, de ses manchettes sans fin, de son grand parapluie et de son très petit chapeau de soie, il Iàllut que je me tinsse à quatre pour ne