Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/61

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un vxnooç. Il

au pas ; les agents s’avancent pour l’arrêter, et M. Becoot en ayant ouvert la portière : Ah ! bonne jor, dit-il avec un flegme incon-. »’cevable, mossio, jé déma ndé à vo pardon ;. jé véné prend mon l’ame, qué vo cacholez ’ à mon place.

— · » Allons, madame ajouta le frère, c’été temps por né plous no faire coucous, véné · havec. »’ ’ ’

Gaviani et madame Becoote sont terrifiés, sans répondre, ils descendent tous deux, et pen- ’ ’dant que YItalien acquitte le prix de la course, contrainte d’obéir Yinfortunée lady est impitoyablement installée dans le carrosse, entre les deux Becoot, en lace des deux estafiers. Tout ’ le monde était silencieux, tout à coup, madame Becoot revenue peu à peti de sa terreur, s’élance à la portière : « Gaviani, Gaviani, criet-elle, mon ami, sois tranquille, je ne d’abandon11erai qu’à la mort.

— n Taissez-vo, ’madame Becoot, lui dit froidement son mari, jé ordonné vo la silence, vo êtes oune méchant l’ame ; vo êtes assez hardie por appélé mossio Gaviani, vo étes oune félon, ouai, ’madame, vo êtes oune grand félon ; jé féré ’mété vo dans le blac Hole.-