Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/65

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Il vxbocç. Q1

vais besoin de garder mon sang-froid, je les priai de me dispenser de la rasade, et après leur avoir fait agréer mes salutations, je pris congé d’eux. Sans doute qu’ils ne tardèrent pas ài être sous la. table. C’est là qu’un bon Anglais cuve rondement son chagrin : a-t-il disparu entre les pintes et les brocs, si, pendant qu’il dort., on lui crie coucou, et qu’à son réveil, en le montrant au doigt, on dise, ah ! le’voilà, il rit jaune, et, plutôt que de cacher sa tête, le maussade se fâche. Il provoque une enquête. On prononce un divorce. A qui la faute ? A Gaviani ? à Bergami ?. à la princesse ? aux dieux qui la firent si belle ? Non... A qui donc ? Au Porter, au Porto, au Bordeaux, au Champagne, enfin, à Bacchus sous toutes les formes et sous toutes le couleurs.. Mais que m’el¥orçaigie de percer le brouillard qui enveloppe des mœurs qui ne sont pas les nôtres ? Nous vivons sur les rives de la Seine, ne nous inquiétons pas de ce qui se passe ’ aux bords de la Tamise. Peut- être quelque Vidocq britannique voudra-1 :-il un jour nous l’apprendre. Jusque-là, je me borne à.l’épisode de M. Becoot, que je ne vis plus, et je reviens à mes moutons, c’est-à-dire, aux catégories.. ’ La distinction des voleurs, selon le genre