Page:Vielé-Griffin - L’Amour sacré, 1903.djvu/24

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Sinon l’aimer ! —
Car vous êtes à plaindre
Avec vos dieux de pierre devant quoi il faut feindre
Un respect dérisoire !
Or, fussent-ils forts de toutes vos lois de mort,
Mon Dieu est le Dieu des victoires !
Nul ne pourra contraindre
Mon âme ni mon corps. »

Symphronius pâlit, fit un signe
— Mal compris des licteurs, je crois —
Jl y eut des rires,
ïfn chuchotis de voix,
Puis la vaste rumeur des foules viles !
Il n’osa se dédire ;
Masque impassible au dur profil
Qui cache un lâche,
Il siégeait immobile,
Mais baissa le regard ;
La jeune fille fut traînée au lupanar.

Agnés,
Je me suis mêlé à la foule,