Page:Vielé-Griffin - Le Domaine royal, 1923.djvu/25

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gloires sont passées, où survivent tant de beautés, j’en ai relevé telle pierre, renouvelé telle roseraie, guidé par la sûre joie de tant de merveilles. Dans ces poèmes, moins immédiats que ceux d’autrefois et comme dédicatoires, je souhaite que l’aisance de la parole ailée anime le syllabisme vénérable, en domine, en l’entraînant, l’allure un peu rigide. Ici, en hommage à la Muse de Ronsard, je me serai plu à associer les dieux familiers de la Renaissance au beau cortège du Dieu fastueux de Léon X. J’aurai, dans le décor de Touraine où les Florentins de Léonard retrouvaient l’am- biance natale, mêlé, aux brumes dorées de la Loire, la lumière de Grèce.