Page:Vielé-Griffin - Voix d’Ionie, 1914.djvu/92

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

j’écoute le silence, face à face ;
mon grand désir, entre mes dents serrées,
plisse ma lèvre comme une herbe amère…
un souffle chaud m’empourpre, un grand frisson me glace…
N’entends-tu pas ? est-ce la mer ?…
… Comme un Mugissement… emplit l’espace…