Page:Villiers de L'Isle-Adam - Nouveaux Contes cruels.djvu/199

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qu’il professait pour la tyrannie bien momentanée de ces choses. Bref, il s’était, de très bonne heure — et ceci grâce à des instincts natals — détaché de bien des ambitions, de bien des désirs, et ne reconnaissait, pour méritant le titre de sérieux, que ce qui correspondait aux goûts sagement divins de son âme.

Hâtons-nous d’ajouter que, dans ses relations, c’était un cœur d’une droiture excessive, incapable d’un adultère, d’une lâcheté, d’une simple indélicatesse, et que cette qualité, comme le rayon d’une étoile, transparaissait de sa personne. Quelque réfractaire qu’il se jugeât quant à l’action violente, s’il eût découvert, au monde, telle belle cause à défendre qui ne fût illusoire qu’à demi, certes, il se fût donné la peine d’être ce que les passants appellent un homme, et de façon, même, probablement, à démontrer, sans ostentation, le néant, l’incapacité de ceux qui l’eussent raillé sur les nuages de ses