Page:Villiers de L'Isle-Adam - Nouveaux Contes cruels.djvu/79

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dement, la sentimentale Maryelle, encore impressionnée.

— Propos d’un décavé, pour ne pas dire d’un farceur qui ne sait de quoi il parle !… s’exclama Le Glaïeul, d’un ton de palefrenier qui a fait fortune. — Le Purgatoire, l’Enfer, le Paradis !… C’est du moyen âge, tout cela ! C’est de la blague !

— N’y pensons plus ! flûta l’autre gilet.

Mais, en cette mauvaise clarté de l’aube, le menaçant mensonge du jeune impie avait, quand même, porté ! — Tous trois étaient fort pâles. On but, avec de niais sourires forcés, un dernier verre de champagne…

Et, cette matinée-là, — de quelque pressante éloquence que se montrât l’invité oisif, — Maryelle, pénitente peut-être, refusa d’accéder à son « amour ».