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IV

L’ENGIN

Si vous n’aimez que ceux qui vous aiment, si vous ne faites de bien qu’à ceux qui vous en font, si vous ne prêtez qu’à ceux qui peuvent vous rendre, si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous là de particulier ? Les méchants et les païens ne font-ils pas la même chose ?
Aimez vos ennemis ! Faites du bien à qui vous fait du mal et prêtez sans en rien espérer. C’est ainsi que votre récompense sera grande et que vous deviendrez les enfants du Très-Haut, car, lui aussi est bon pour ceux qui sont injustes et méchants. Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux.
Évangiles.


La circulaire doit évidemment s’arrêter ici. Mais d’après ce qui précède, chacun, en vérité, peut, au gré de son imagination, conjecturer — et deviner, à peu près, — le reste !… Voici, selon la nôtre, aidée de renseignements connus, la pâle esquisse des discours, faits et gestes qui, sauf de négligeables variantes, suivraient l’entrée en scène du nouveau personnage.

(Mise convenable, extérieur des moins dramatiques, air bourgeois, le visiteur tient d’une main un petit sac — et de l’autre une grosse canne, de couleur neutre.)