Page:Villiers de L’Isle-Adam - Derniers Contes, 1909.djvu/311

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etc. L’espace nous manque pour citer les soixante-cinq noms, aussi recommandables, mentionnés dans ces rapports.

Etonnés de pareilles notifications qui leur parvenaient, coup sur coup, de tous les points du monde scientifique, plusieurs physiciens allemands, des spécialistes de tous pays, se rendirent à Londres, où des hommes tels que lord Lindsay et le lord comte de Dunraven, des mathématiciens tels que le capitaine C. Wynne, et une commission de membres de la Société Royale étaient venus s’adjoindre à William Crookes pour des observations quotidiennes. — Deux ou trois « sujets humains » doués, — paraissait-il, — de manière à intéresser la Science, continuèrent de se prêter, dans les laboratoires anglais, et dans celui-même de l’illustre docteur, à des expérimentations.

Il résulterait des attestations signées de l’érudite assistance que, non seulement les phénomènes réclamés au préalable se seraient tous produits — (ceci en plein jour et dans des conditions d’évidence toute spéciale) — mais que d’autres faits, plus singuliers encore, — des incidents capables de déconcerter le positivisme le plus rassis, — se seraient imposés, tout à coup, au grave étonnement de l’assemblée ; — qu’enfin « d’incohérentes manifestations, revêtues d’une sorte de caractère macabre », auraient troublé la régularité compassée de ces examens.

Les sujets ou médiums étaient, cependant, liés à terre, tenus aux quatre membres à une grande distance