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l’Être[1] pour y trouver la cause et la raison des déterminations ultérieures, réalise cette conception.

Que de systèmes, anéantis sitôt que parus, flamboyèrent devant cet esprit !

Les jours et les nuits se passèrent.

Chose bien remarquable ! Des considérations résultant d’un point de vue assez éloigné de celui où se placent, d’habitude, la plupart des femmes, l’induisirent à ne pas oublier l’extériorité de sa personne, malgré ses terribles études, — enfin à ne pas se négliger physiquement. Elle se décida pour un genre de vie soutenu par une méthode dont elle avait étudié les secrets et qui lui conserva sa magnifique pâleur de roses blanches et la fraîcheur de son beau sang. L’on sait que les climats italiens

    compte de ses notes (dans l’Appréciation des Œuvres de M. Cousin) au sujet de Hégel, notes dans lesquelles se trouve cette proposition : « Ce qui est est le primitif ; son être n’est que l’ultérieur, » etc., — attendu que ceci n’est d’aucune nécessité, ne se prouve point et ne se pense pas plus que la proposition de Hégel.

  1. Voir Hegel, logique, la Science de l’Être. L’identité de l’être et du néant, considérés dans leur en soi vide et indéterminé. Les personnes qui ne sauraient pas l’allemand peuvent consulter la belle traduction de M. Véra, l’un des monuments philosophiques de ce siècle.