Page:Villiers de L’Isle-Adam - Isis, 1862.djvu/157

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— Je suis jeune, dit-il ; et il passa la main sur son front.

Une sérénade lointaine parvint jusqu’à lui.

— Ô mon Dieu ! dit-il avec l’accent d’une tristesse naïve et profonde, pourquoi n’aimerais-je pas, moi qui suis seul sur la terre ?… Oh ! comme cette femme est belle ! Comme je l’aime déjà, comme je l’aime à en mourir !…

Quelques instants après, il piqua des deux et prit la route opposée, vers San-Lorenzo.