Page:Vivien - Évocations, 1903.djvu/143

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Tu ressembles à tout ce qui penche et décline.
Passive, et comprimant la douleur sans appel
Dont ton corps a gardé l’attitude divine,
Tu parais te mouvoir dans un souffle irréel.

Ah ! l’ardeur brisée, ah ! la savante agonie
De ton être expirant dans l’amour, ah ! l’effort
De tes râles ! — Au fond de l’angoisse infinie,
Je savoure le goût et l’odeur de la Mort.