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SUR LE RYTHME SAPHIQUE

Prolonge la nuit, Déesse qui nous brûles !
Éloigne de nous l’aube aux sandales d’or.
Déjà, sur l’étang, les vertes libellules
Ont pris leur essor.

Tes cheveux, flambant sous l’ombre de tes voiles,
Atthis, ont gardé le feu rouge du jour,
Et le vin des fleurs et le vin des étoiles
M’enivrent d’amour.