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SONNET

J’aime la boue humide et triste où se reflète
Le merveilleux frisson des astres, où le soir
Revient se contempler ainsi qu’en un miroir
Qui découvre à demi son image incomplète.

J’aime la boue humide où la Ville inquiète
Détache ses lueurs, blondes sur un fond noir,
La Ville qui gémit sous un masque d’espoir
Parmi le vin, les chants et les cris de la fête.