Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/124

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H6 LA GUERRE DE .1810. de chasseurs d’Al’rique et de deux de `lanciers formés sur trois lignes. Il vient donner d’abord sur deux compagnies du 87° régiment d’infanterie qui l’accuei11ent par un feu rapide, ouvert àla distance de 60 pas.~La première ligne con- tinue d’avancer, puis, faisant un changement de direction a droite et a gauche, elle reçoit les décharges des soutiens logés dans les taillis. Les batteries prussiennes lancent leurs obus dans les rangs emmêlés des cavaliers français, qui finalement tournent bride après avoir essuyé des pertes graves et vont s’abriter dans le bois de la Garenne. A 10 heures, c’est-à-dire au moment où les attaques des Français étaient repoussées à Bazeilles et à Daigny, qua- torze batteries du XP corps allaient déjà prendre position sur la crête de la hauteur qui s’éleve au sud-est de Saint- Menges et à côté de la colline. Les batteries du V° corps vinrent bientôt les rejoindre. De fortes colonnes d’infan- terie s’avançaient sur Fleigneux et dès lors, a ce moment- là déjà, le cercle de fer autour de Sedan était presque fermé. L’un des deux corps bavarois et la réserve d’artil1erie, sur la rive gauche de la Meuse, suftîsaient pour empêcher les Français de faire leur trouée dans cette direction, et sur la rive droite cinq corps d‘armée se tenaient prêts à exécuter une attaque concentrique. Soutenus par les troupes qui marchaient en tète du IV' corps, les Bavarois et les Saxons s’avancèrent depuis Bazeilles tout en flammes et la Moncelle, et refoulèrent jusque .vers le fond de Givdnne les fractions du 12° corps français postées a l’est de Balan, malgré la résistance opi- niàtte qu’elles leur opposaient. _ _ , On .s’était donc rendu maitre de l’extrémité "sud de la hauteur qui allait s’abaissant depuis Illy. Il fallait s’attendre à voir l’ennemi renouveler ses attaques. On alla au plus