Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/232

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22t LA GUERRE DE 18*10. Peytavi11 avait suivi de très près le l" bataillon par Bac- con, elle fit prendre position à cinq de ses batteries, tout autour de la Rivière, puis, elle-méme se porta en avant, de trois côtés, contre le village qui brûlait. Les chasseurs tirent quelques retours offensifs vigoureux, puis ils rétro- gradèrent en bon ordre sur la Renardière, où le genéral de Dietl avait pris position avec la l" brigade, et se tenait pret à défendre la localité. · Baccon ayant été évacué par les Bavarois, la division Barry avait continué à marcher en avant par Champdiy; arrivée en face de Coulmiers, en avant de Saintry, elle mit en po- sition ses batteries, et se prépara à faire attaquer le village par de fortes lignes de tirailleurs. Deux bataillons de la 4** brigade bavaroise avaient occupé le parc faisant un angle saillant à l`ouest, et plus en avant' encore les carrières; deux autres avaient été dirigés a droite sur les fermes d’Ormeteau et de Vaurichard, afin que les communications avec la 2° brigade ne fussent pas absolument interrompues. La 5° brigade de cavalerie couvrait une batterie établie au sud de Coulmiers, et quatre autres qui avaient pris position au nord de cette localité. Dès lors. le corps bavarois, à midi, n’avait que trois de ses brigades postées depuis la Renardière jusqu’en avant de Gémigny sur une ligne de plus de 8 kilomètres, bien trop longue pour son faible effectif. Mais comme l’aile droite française restait absolument inactive, la brigade envoyée à Préfort reçut l’ordre de revenir à la Renar- diere. - Les corps français s’étant solidement établis en face de la ligne bavaroise si peu dense, procédèrent, à 1 heure, à une attaque des plus sérieuses. Les chasseurs bavarois avaient, il est vrai, repoussé, à