Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/236

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228 LA GUERRE DE 4870. lutte contre 70 000 Français; ils avaient perdu 800 hommes tant tués que blessés; les pertes de l’ennemi étaient du double plus fortes. A Artenay, la 2° brigade fut chargée,le 10 novembre,de protéger la retraite jusqu’à Toury ou l’on put occuper des cantonnements resserrés. G’est la que le corps fut rejoint par la 22° division venant de Chartres. Elle prit position à J anville, tout acôté des Bavarois. Le général von der Tann avait eu l’habileté et la chance de se tirer d’une situation critique. Les ennemis ne le pour suivirent pas, le genéral d’Aurelle se contentant d’aller attendre, dans une position très forte en avant d’Orléans, l’arrivée de nouveaux renforts. - Sur le cours supérieur du Loir et sur l’Eure les troupes françaises nouvellement formées se montraient plus ac- tives. D’autre part, le II° corps prussien était arrivé devant Paris. L’une de ses divisions, la 3**, fut comprise dans la ligne d’investissement, entre la Marne et la Seine ; l’autre, la 4°, fut envoyée à Longjumeau. Après que la Landwehr de la garde eut occupé la pres- qu’île d’Argenteuil, on put disposer d’une brigade du IV° corps au nord de Paris. Au sud on forma une subdivi- sion spéciale avec la 17** division à Rambouillet, la 22° à Chartres et le corps bavarois ramené au nord jusqu’à Ablis, _ en plus des 4° et 6* divisions de cavalerie. Le commande- ment en fut donné au grand-duc de Mecklembourg qui fut invité à se porter tout d’abord sur Dreux.