Page:Von Moltke - La Guerre de 1870.djvu/354

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3&6 LA GUERRE DE 1870. La 12* brigade ne s’était mise en marche, d’Ardenay, qu’a 11 heures; parla grande route elle était arrivée, sans rencontrer de résistance, jusqu’a Saint-Hubert, ou elle prit un convoi de vivres abandonné. Étant à la hauteur des autres brigades du lII* corps, elle s’arreta pour le emoment; mais à 1 heure l’artillerie française se mit à la · canonner, l`infanterie ennemie se porta en avant, à plu- sieurs reprises sur la grande route; aussi, le général de Bud'denbrock procéda-t—il à l’attaque : il refoula l’ennemi, de Champagné, en partie de l’autre coté de l’Huisne, en partie sur les hauteurs situées en arrière de la localité. Deux pièces ayant soutenu avec avantage la lutte contre l’artillerie ennemie à Lune-d’Auvou1·s, Pinfanterie refoula les Français sur ce point également. Plus à droite un bataillon avait, après nm engagement peu important, enlevé Saint—Mars-la-Bruyère. Là il fut rejoint par le détachement du comte de Lynar. Le III° corps avait, dans ces engagements heureux, menés avec 1me grande habileté, perdu, il est vrai, 450 hommes, mais il avait fait plus de 5000 prisonniers et conquis des 'trophées honorables. ` I Le X° corps s’était mis en marche, ce jour-là, de Vancé et de Brives; il atteignit, sans avoir été arreté par l’ennemi mais par des chemins fort mauvais, Grand-Lucé à 3 heures seulement; c’est la qu’il prit ses cantonnements. Le IX* corps était resté à Nuillé. I Quant ad XIII', la 17* division avait continué sa marche sur la rive gauche de l’Huisne; quand elle arriva à. Con- nerré, l’ennemi n’y était plus. Par contre on constata que, sur la rive opposée, la 3* division du 16* corps français avait occupé les hauteurs de Cohernières, la gare et la forêt s’étendant au nord de celle-ci. Le général de Rauch