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360 LA GUERRE DE 1870. de son corps pour s’avancer contre Pontlieue. Sur la route de Mulsanne, le gros de la 20° division marcha en colonne serrée dans la direction de la Tuilerie. Afin de renforcer les tlanqueurs aux Épinettes, trois bataillons de la 19* division furent réunis à Ruaudin et sur le chemin de Parigné deux bataillons marchèrent en avant avec la 14° brigade de cava- lerie et l’artillerie de corps qu’on ne pouvait employer dans le terrain s’étendant plus à gauche. I Dans l’intervalle,des renforts étaient arrivés de Ruaudin et le général de Woyna se porta en avant par la forét, sans rencontrer de résistance, jusqu’à la Source ou, à /1 heure, il fit halte, à hauteur de la 20° division. Celle-ci avait déjà délogé les mitrailleuses mises en posi- tion en favant de Pontlieue, en faisant ouvri1· le feuà une batterie de grosse artillerie. A droite, une batterie légère de la 19' division s’établit à. la Source, et 10 pièces d’artil— ler1e à cheval prirent position, jusqu'à la route de Pari- gné. L’atmosphère, à la vérité, était si peu claire qu’on ne put régler le tir qu’au moyen de la carte. A 2 heures, le général de Kraatz se porta en avant en I colonne serrée contre Pontlieue; le général de Woyna s’était également mis en marche sur cette localité. ` La lisière sud fut enlevée après un engagement peu sé- rieux;mais, de l’autre côté de l’Huisne,les Français occu- paient les maisons situées le long du cours d’eau et, au mo- ment où les Allemands furent près du pont, celui—ci sauta. Mais il n’était quîmparfaitement détruit, et les bataillons qui tenaient la tète, franchissant la rivière eu se servant du pont en mines, pénétrèrent dans la localité à la suite de l’enuemi. Deux d’entre eux s’avancèrent par la rue prin- cipale et unautretourna à gauche vers la gare, ou l’on entendait les coups de sifflet des_ trains qui partaient. Là