BATAILLE DU MONT-VALÉRIEN. 43l nord et atteignit a temps encore le poste avancé de la Bergerie. Les autres troupes du général de Bothmer ‘ sou- tinrent, sous la direction de leur chef, un combat traînant sur la lisière du parc de Saint-Cloud, afin de gagner du temps. A 9 heures et demie elles repousserent une attaque de la colonne de Bellemare, elles empéchèrent l’ennemi de s’avancer par la rue Impériale, à Saint—Cloud, et prirent _ l’ofl`ensive en se jetant sur l`ennemi, de la grille d’0rléans et de la porte Jaune. C’est en vain que cinq bataillons A français assaillirent la Bergerie. Une section de sapeurs du génie avait cherché, au mépris de la mort, a abattre le mur qui entourait la ferme; mais leur dynamite était gelée et n’éclata pas, et les chasseurs prussiens tinrent opiniàtrément sur cette position pendant tout le jour. .lusqu’ici les Français avaient exécuté leurs attaques sans le concours de l’artillerie. Celle du général Vinoy s’étant croisée avec la colonne du centre avait subi de ce fait un retard considérable et, pour tenir tête aux retours ofïensifs que les Allemands tenteraient peut-être, on la ût rester à la I Briqueterie. Les batteries du général de Bellemare essayè- rent de gravir la hauteur de Garches, mais leurs chevaux furent bien vite essoufflés et elles durent prendre position à Fouilleuse. Sur ces entrefaites, les batteries de la 9° division allemande étaient arrivées une à une et, à midi, 36 pièces ouvraient le feu. A Saint-Cloud u·ne lutte violente s’était engagée, les assaillants cherchant à débusquer les défen- seurs des maisons ou ceux~ci s’étaient retranchés. A l’ajle droite française seulement, le général Ducrot avait fait préluder a l’attaque par sa nombreuse artillerie qui s’était déployée à droite et à gauche de Rueil. Puis ses l. Commandant la l7= brigade (l " de la 9¤ division, V¤ corps). (N. d. T.)
