LES OPÉRATIONS DE IJARMÉE DU SUD. 441 solument libre, même dans les territoires occupés par les Allemands, qui he feraient rien pour influ encer les électeurs. La garnison de Paris, troupes de la ligne, troupes de la marine et gardes mobiles, devait immédiatement déposer les armes. Douie mille seulement resteraient armés avec la garde nationale, dans l’intérieur de la ville, afin de veiller au maintien de l’ordre. Pendant la durée de l’armistice, la garnison y serait internée pour être emmenée èn captivité quand il aurait pris fin. On avait renoncé à la transporter immédiatement en Allemagne, ou, d’ailleurs, toutes les localités pouvant tant soit peu servir a l’internement étaient bondées de prisonniers, puisqu’i1y avait des chances que la paix se ferait sous peu. Le 29 janvier, on procéda a l’occupation des forts que rien ne vint entraver. L’arméc de campagne livra 602 bouchesàfeu, 1 770000fu- sils et plus de 1 000 caissons de munitions; la place, 1 362 pièces de gros calibre, 1 680 affûts, 860 avant-trains, 3 500 000 gargousses et cartouches, .1000 quintaux de pou- dre, 200 000 obus et 100000 bombes. _ On était donc arrivé à la tin de l'investissement de Paris, qui avait duré 132 jours`;la plus grande partie des forces , allemandes immobilisées par cet investissement se trou· vait disponible pour terminer la guerre en opérant en rase campagne. LES OPÉRATIONS DE L’ÀBMÉE DU SUD SOUS LE CDMMANDEMENT DU GÉNÉRAL DE MANTEUFFEL Les deux corps d’armée placés sous les ordres du général de Manteuffel comptaient a eux deux 56 bataillons, 20 esca-
