452 ` LA GUERRE DE 41810. ' ` — dans cette ville toute une armée ennemie, si bien ·que le général de Manteulfel avait pu continuer sa marche sans être arrété. · i L’objectil` qu’il avait indiqué a ses deux corps c’étaient les lignes de retraite de l’ennen1i au sud de Besançon. . De cette place un petit nombre seulement de chemins pouvant servir aux mouvements de troupes mènent vers le sud de la France en passant par les terrasses très ravi- nées du Jura. La communication la plus directe, c’est la route et le cheminde fer de Besançon à Lons-le-Saulnier et, sur ces deux voies, les localités de Quingey et de Byans sont des points d’arrèt importants. Plus à l’est passe `la . route de Saint-Laurent et de Morez par Ornans, Salins et Champagnole, qui décrit un grand circuit. Par contre, plu- sieurs routes convergent en forme d’éventail vers Pontar- lier en passant par les « Cluses », sorte de défilés particu- liers à la chaine du Jura qui, coupant ses longues arêtes, relient entre elles les vallées longitudinales. Mais à partir de Pontarlier il n’y a plus qu’une seule route, celle qui passe par Mouthe et quia le grave inconvénient d’ètre très rapprochée de la frontière suisse. 22 janvier. — Le 22, l’avant-garde de la 134 division s’avança .d’Audeux sur Saint-Vit; là elle détruisit la voie ferrée, s‘empara d’un grand nombre de wagons chargés, puis elle remonta la vallée du Doubs jusqu’à Dampierre. ' Là aussi on trouva des ponts, au nombre de quatre, que l’ennemi n’avait pas fait sauter, et on les occupa.L’avant- garde de la l4° fdivision se porta d‘Emagny en avant pour _ observer Besançon. Le Il° corps marcha en rangs serrés sur Dole en envoyant des détachements en reconnaissance ~ de l’autre coté du Doubs.
