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PAUL GÉRARDY





Bibliographie. — Chansons naïves (Gnusé, Liège, 1892) ; — Pages de joie (Floréal, Liège, 1893) ; — A la gloire de Bœcklin (Gnusé, Liège, 1896) ; — Les Roseaux, poèmes (Mercure de France, Paris, 1898) ; — Les Carnets du Roi, pamphlet (Genonceaux, Paris, 1903) ; — Le Chinois tel qu’on le parte, pamphlet (Genonceaux, Paris, 1903) ; — Etude sur James Ensor (1903) ; — S. M. Patacake, Empereur d’Occitanie, roman satirique (1904).

M. Paul Gérardy a dirigé, à Liège, la revue Floréal. Il a collaboré à diverses revues françaises et à la revue allemande Blaetter für die Kunst.

M. Paul Gérardy est né le 15 février 1870 à Saint-Vith (Wallonie prussienne). Il a successivement habité Liège, Bruxelles, Munich (Bavière) et Paris. Il habite actuellement Ostende.

En 1898, M. Gérardy a réuni sous le joli titre de Roseaux les poèmes qu’il composa de 1892 à 1894. Ce recueil du jeune poète, dont la pensée française se teinte légèrement de germanisme, contient « des mélodies douces et harmonieuses où l’influence de Verlaine n’empêche point une personnelle sensibilité, un tact frileux, quelque hésitation devant la vie, et beaucoup d’art. Les vers de M. Gérardy, délicieusement ingénus, pleins de musique, nimbent des sentiments simples d’une langue naïve, d’une authentique naïveté… M. Gérardy est imprégné de la mélancolie demi-souriante des ciels mouillés du pays wallon. » (Camille Mauclair.)