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Le cas du gardien Martin. Quelques cruautés de la vie de prison.

(28 mai 1897)

À l’Éditeur du "Daily Chronicle".

Monsieur,

J’apprends avec un grand regret, par la lecture de votre journal, que le gardien Martin, de la prison de Reading, a été renvoyé par les commissaires de la Prison pour avoir donné quelques biscuits sucrés à un petit enfant affamé.

J’ai vu les trois enfants, le lundi qui a précédé ma mise en liberté.

Ils venaient d’être condamnés.