Page:Wilde - La Maison de la courtisane, trad. Savine, 1919.djvu/41

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chalumeau du pâtre, alors que le souffle vibrant du clairon devrait ébranler le ciel et embraser toute la voûte. Et ce serait folie que d’aborder de pareils sujets. Pourtant, je sais que mon cœur n’a jamais éprouvé une plus noble ardeur que le jour où je réveillai tes rues de leur silence sous le choc bruyant des fers de mon cheval, et que je vis la ville que j’essaie de chanter maintenant, après de longues journées d’un voyage monotone.


VII


Adieu, Ravenne ! Mais il y a un an je restai debout à contempler la pourpre splendide du couchant, dans la chapelle solitaire de ta plaine marécageuse. Le ciel