Page:Wilde - La Maison de la courtisane, trad. Savine, 1919.djvu/85

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

— Qu’ils sont raides à gravir, les escaliers des maisons des rois pour les pieds fatigués des exilés comme moi ! Et qu’il est salé, amer, le pain qui tombe de la table de ce chien ! Bien mieux m’eût valu mourir sur les routes ensanglantées de la guerre, ou que ma tête fût suspendue sur la porte de Florence, plutôt que vivre ainsi, dans la familiarité de tous les êtres qui cherchent à salir l’essence de mon âme.

Maudis Dieu et meurs ! Quel espoir est préférable à celui-ci ? Il l’a oublié parmi les