Page:Wilde - La Maison de la courtisane, trad. Savine, 1919.djvu/99

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Ainsi que souvent le soleil trop resplendissant chasse la lune pâle, malgré ses efforts, jusqu’en sa sombre grotte, avant même qu’elle ait obtenu une seule ballade du rossignol, — ainsi ta Beauté rend mes lèvres inhabiles et fait sonner faux mes chants les plus doux.

Et ainsi qu’à l’aurore, par-dessus la plaine de prairies, passera le vent d’ailes impétueuses, qui de son trop rude baiser brise le roseau qui seul pouvait servir d’instrument au chant. Ainsi mes pas-