Page:Wilde - Le Crime de Lord Arthur Savile, trad. Savine, 1905.djvu/265

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voudrais aujourd’hui que nous poussions le plus près possible de Vaucresson. Qu’en disent vos jambes ?

— Elles disent, mon garçon, qu’elles ont besoin du bras de ton ami le docteur.

— À votre disposition, lord William.

— Eh bien ! En ce cas, préparons-nous au départ. Milady, tâchez de ne pas mettre plus d’une heure à votre toilette, conclut lord William d’un ton malicieux.

Et nous partîmes comme à l’accoutumée. Mais j’observai que la tante et le neveu, sitôt qu’ils prirent de l’avance, eurent une vive altercation, madame Marcelle multipliant les gestes impératifs, tandis que Mérédith semblait riposter par des dénégations.