Page:Wilde - Le Crime de Lord Arthur Savile, trad. Savine, 1905.djvu/272

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


III


Je fus réveillé par un cri d’appel auquel répondit une exclamation angoissée de Mérédith qui s’élança vers l’escalier. Sitôt que je fus en état de me présenter décemment, je le suivis.

— Qu’y a-t-il ? demandai-je à une servante que je rencontrai sur le palier du premier étage.

— Lord Babington, me dit-elle, est mort ou mourant.

Je pâlis atrocement. Je pensai soudain au couteau posé sur l’assiette sous les deux losanges de peau d’orange.