Utilisateur:Dodoïste

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bac à sable[modifier]

[1].

(*)Ferney, né à Berlin en 1711, d'une famille de réfugiés français, était pasteur protestant et membre de l'Académie de Berlin, dont il est mort le doyen en 1797. La liste de ses ouvrages, ayant tous pour objet la religion, la philosophie ou la littérature, est considérable; mais aucun d'eux n'a survécu à leur auteur, ou n'est maintenant consulé que comme offrant des matériaux plus ou moins utiles à l'histoire littéraire. Le nom de Formey ne devra donc une triste immortalité qu'aux notes qui le concernent, ajoutées par rousseau à son Émile dans une édition postérieure, et dont voici quelle a été l'occasion.

Lors de la publication de l´Émile en 1762, les États de Hollande ayant désapprouvé l'édition donnée par J. Néaulmes à La Haye, et dont le titre portait, suivant la copie de paris, et avec permission tacite poue le libraire, Néaulme fut sur le point d'être condamné à une forte amende, et n'obtint grâce qu'à condition de donner sur-le champ une autre édition, purgée de tout ce qui pourrait donner matière à scandale. Il s'adressa à Formey, qui, dès 1763, avait publié un anti-Émile, et qui arrangea en effet l'édition nouvelle, et lui donna pour titre Émile chrétien, consacré à l'utilité publique, et rédigé par M. Formey, fit dans l'ouvrage toutes les suppressions et les changements que ce nouveau titre rendait nécessaires. Un Avertissement apologétique mis par Néaulme en tête de l'ouvrage, une introduction de Formey écrite dans les mêmes vues, faisaient assez connaître que celui-ci n'entendait pas s'approprier l'ouvrage de Rousseau, et qu'il ne faisait que se prêter aux intentions du libraire, qu'il fallait tirer d'embarras. Aussi a-t'il dit depuis naîvement sur le sujet: "Je crois que Néaulme n'a pas eu grand débit de l´Émile chrétien, mais au moins n'a-t'il pas payé l'amende." Cette conduite de Formay montre de sa part, comme l'observe très bien un nouvel éditeur (M. de Musset) qui nous donne des détails d'après une déclaration de Formey lui-même, plus de bonne foi que de sens, et plus de zèle que de lumières; mais par cela seul il semble que Rousseau devait à sa propre dignité de garder le silence, laissant Formey avec son Émile chrétien dans l'obscurité à laquelle il paraîssait se vouer naturellement; au moins pour cet ouvrage. Au lieu de cela, Rousseau crut voir dans son procédé d'intention coupable de s'emparer de sa propriété; et de ses notes, où d'ailleurs il relève avec justice les inepties de Formey: se ressentent nécessairement de cette disposition de son esprit. G.P.

(*)On lit dans l'édtition originale: Il y a dans l'Académie de Genève et dans l'Université de Paris des professeurs ect.

[2]

[3]

(*) Le même passage est cité par Montaigne, IIe II, chap.2.
G.P.

[4]

[5]

[6]

[7]

[8]

[9]

  1. Ces idées sur la triple éducation se retrouvent dans Plutarque: de l'Éducation des Enfants, chap. 4. G.P.
  2. Plut. Dicts not. des Lacéd., §60
  3. Id. ibid., §5
  4. Non. Marceil.
  5. CIC. Tu-cul, V,cap. 9 (*)
  6. Qui se totam od vitam instruxit, non desiderat particulalèm admoneri, doctus in totum, non quomodò cun uxore aut cum filiis viveret, sed quomodò benè viveret. SENEC. Ep. 94 G.P.
  7. Longa est vita, si plena est. Impletur autem cùm animus sihi bonum suum reddidl et ad se potestatem suî translulit. Quid illum octoginia anni juvant per inertiam exacti? Non tvixit ille, sed in vità moratus est... Actu illam metiamur, non tempore. SENEC., Ep. 93
    G.P.
  8. Hist. nat., tome IV, page 190, in-12.
  9. Voyez la note 3 de la page 417, 2e colonne