Œuvres complètes de Buffon, éd. Lanessan/Histoire naturelle des animaux/Animaux du nouveau monde

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Texte établi par J.-L. de LanessanA. Le Vasseur (Tome IV, Histoire naturelle des animauxp. 572-578).

ANIMAUX DU NOUVEAU MONDE


Les animaux du nouveau monde étaient aussi inconnus pour les Européens que nos animaux l’étaient pour les Américains. Les seuls peuples à demi civilisés de ce nouveau continent étaient les Péruviens et les Mexicains : ceux-ci n’avaient point d’animaux domestiques ; les seuls Péruviens avaient du bétail de deux espèces, le lama et le pacos, et un petit animal qu’ils appelaient alco, qui était domestique dans la maison, comme le sont nos petits chiens. Le pacos et le lama, que Fernandès appelle peruich-catl[1], c’est-à-dire, en anglais, bétail péruvien, affectent, comme le chamois, une situation particulière. Ils ne se trouvent que dans les montagnes du Pérou, du Chili et de la Nouvelle-Espagne ; quoiqu’ils fussent devenus domestiques chez les Péruviens, et que par conséquent les hommes aient favorisé leur multiplication et les aient transportés ou conduits dans les contrées voisines, ils ne se sont propagés nulle part ; ils ont même diminué dans leur pays natal, où l’espèce en est actuellement moins nombreuse qu’elle ne l’était avant qu’on y eût transporté le bétail d’Europe, qui a très bien réussi dans toutes les contrées méridionales de ce continent.

Si l’on y réfléchit, il paraîtra singulier que dans un monde presque tout composé de naturels sauvages, dont les mœurs approchaient beaucoup plus que les nôtres de celles des bêtes, il n’y eût aucune société, ni même aucune habitude entre ces hommes sauvages et les animaux qui les environnaient, puisque l’on n’a trouvé des animaux domestiques que chez les peuples déjà civilisés : cela ne prouve-t-il pas que l’homme, dans l’état de sauvage, n’est qu’une espèce d’animal incapable de commander aux autres, et qui, n’ayant comme eux que ses facultés individuelles, s’en sert de même pour chercher sa subsistance et pourvoir à sa sûreté en attaquant les faibles, en évitant les forts, et sans avoir aucune idée de sa puissance réelle et de sa supériorité de nature sur tous ces êtres, qu’il ne cherche point à se subordonner ? En jetant un coup d’œil sur tous les peuples entièrement, ou même à demi policés, nous trouverons partout des animaux domestiques : chez nous, le cheval, l’âne, le bœuf, la brebis, la chèvre, le cochon, le chien et le chat ; le buffle en Italie, le renne chez les Lapons ; le lama, le paco et l’alco chez les Péruviens ; le dromadaire, le chameau et d’autres espèces de bœufs, de brebis et de chèvres chez les Orientaux ; l’éléphant même chez les peuples du Midi ; tous ont été soumis au joug, réduits en servitude ou bien admis à la société ; tandis que le sauvage, cherchant à peine la société de sa femelle, craint ou dédaigne celle des animaux. Il est vrai que de toutes les espèces que nous avons rendues domestiques dans ce continent, aucune n’existait en Amérique ; mais si les hommes sauvages dont elle était peuplée se fussent anciennement réunis, et qu’ils se fussent prêté les lumières et les secours mutuels de la société, ils auraient subjugué et fait servir à leur usage la plupart des animaux de leur pays : car ils sont presque tous d’un naturel doux, docile et timide ; il y en a peu de malfaisants et presque aucun de redoutable. Ainsi ce n’est ni par fierté de nature, ni par indocilité de caractère que ces animaux ont conservé leur liberté, évité l’esclavage ou la domesticité, mais par la seule impuissance de l’homme, qui ne peut rien en effet que par les forces de la société ; sa propagation même, sa multiplication en dépend. Ces terres immenses du nouveau monde n’étaient, pour ainsi dire, que parsemées de quelques poignées d’hommes, et je crois qu’on pourrait dire qu’il n’y avait pas dans toute l’Amérique, lorsqu’on en fit la découverte, autant d’hommes qu’on en compte actuellement dans la moitié de l’Europe. Cette disette dans l’espèce humaine faisait l’abondance, c’est-à-dire le grand nombre, dans chaque espèce des animaux naturels au pays ; ils avaient beaucoup moins d’ennemis et beaucoup plus d’espace ; tout favorisait donc leur multiplication, et chaque espèce était relativement très nombreuse en individus : mais il n’en était pas de même du nombre absolu des espèces ; elles étaient en petit nombre, et si on les compare avec celui des espèces de l’ancien continent, on trouvera qu’il ne va peut-être pas au quart, et tout au plus au tiers. Si nous comptons deux cents espèces d’animaux quadrupèdes[2] dans toute la terre habitable ou connue[NdÉ 1], nous en trouverons plus de cent trente espèces dans l’ancien continent, et moins de soixante-dix dans le nouveau ; et si l’on en ôtait encore les espèces communes aux deux continents, c’est-à-dire celles seulement qui par leur nature peuvent supporter le froid, et qui ont pu communiquer par les terres du nord de ce continent dans l’autre, on ne trouvera guère que quarante espèces d’animaux propres et naturels aux terres du nouveau monde. La nature vivante y est donc beaucoup moins agissante, beaucoup moins variée, et nous pouvons même dire beaucoup moins forte : car nous verrons, par l’énumération des animaux de l’Amérique, que non seulement les espèces en sont en petit nombre, mais qu’en général tous les animaux y sont incomparablement plus petits que ceux de l’ancien continent, et qu’il n’y en a aucun en Amérique qu’on puisse comparer à l’éléphant, au rhinocéros, à l’hippopotame, au dromadaire, à la girafe, au buffle, au lion, au tigre, etc. Le plus gros de tous les animaux de l’Amérique méridionale est le tapir ou tapiierete[3] du Brésil ; cet animal, le plus grand de tous, cet éléphant du nouveau monde, est de la grosseur d’un veau de six mois ou d’une très petite mule ; car on l’a comparé à l’un et à l’autre de ces animaux, quoiqu’il ne leur ressemble en rien, n’étant ni solipède, ni pied fourchu, mais fissipède irrégulier, ayant quatre doigts aux pieds de devant et trois à ceux de derrière : il a le corps à peu près de la forme de celui d’un cochon, la tête cependant beaucoup plus grosse à proportion, point de défenses ou dents canines[NdÉ 2], la lèvre supérieure fort allongée et mobile à volonté. Le lama, dont nous avons parlé, n’est pas si gros que le tapir, et ne paraît grand que par l’allongement du cou et la hauteur des jambes. Le pacos est encore de beaucoup plus petit.

Le cabiai[4] qui est, après le tapir, le plus gros animal de l’Amérique méridionale, ne l’est cependant pas plus qu’un cochon de grandeur médiocre ; il diffère autant qu’aucun des précédents de tous les animaux de l’ancien continent : car quoiqu’on l’ait appelé cochon de marais[5] ou cochon d’eau, il diffère du cochon par des caractères essentiels et très apparents ; il est fissipède, ayant, comme le tapir, quatre doigts aux pieds de devant et trois à ceux de derrière ; il a les yeux grands, le museau gros et obtus, les oreilles petites, le poil court et point de queue. Le tajacou[6], qui est encore plus petit que le cabiai, et qui ressemble plus au cochon surtout par l’extérieur, en diffère beaucoup par la conformation des parties intérieures, par la figure de l’estomac, par la forme des poumons, par la grosse glande et l’ouverture qu’il a sur le dos, etc. ; il est donc, comme nous l’avons dit, d’une espèce différente de celle du cochon, et ni le tajacou, ni le cabiai, ni le tapir, ne se trouvent nulle part dans l’ancien continent. Il en est de même du tamanduaguacu ou ouariri[7], et du ouatiriou[8], que nous avons appelé fourmiliers ou mangeurs de fourmis : ces animaux, dont les plus gros sont d’une taille au-dessus de la médiocre, paraissent être particuliers aux terres de l’Amérique méridionale ; ils sont très singuliers en ce qu’ils n’ont point de dents, qu’ils ont la langue cylindrique comme celle des oiseaux qu’on appelle pics, l’ouverture de la bouche très petite, avec laquelle ils ne peuvent ni mordre ni presque saisir ; ils tirent seulement leur langue, qui est très longue, et, la mettant à portée des fourmis, ils la retirent lorsqu’elle en est chargée, et ne peuvent se nourrir que par cette industrie.

Le paresseux[9], que les naturels du Brésil appellent ai ou hai, à cause du cri plaintif ai qu’il ne cesse de faire entendre, nous paraît être aussi un animal qui n’appartient qu’au nouveau continent. Il est encore beaucoup plus petit que les précédents, n’ayant qu’environ deux pieds de longueur, et il est très singulier, en ce qu’il marche plus lentement qu’une tortue, qu’il n’a que trois doigts tant aux pieds de devant qu’à ceux de derrière, que ses jambes de devant sont beaucoup plus longues que celles de derrière, qu’il a la queue très courte et qu’il n’a point d’oreilles ; d’ailleurs, le paresseux et le tatou sont les seuls parmi les quadrupèdes qui, n’ayant ni dents incisives ni dents canines, ont seulement des dents molaires cylindriques et arrondies à l’extrémité, à peu près comme celles de quelques cétacés, tels que le cachalot.

Le cariacou de la Guyane, que nous avons eu vivant, est un animal de la nature et de la grandeur de nos plus grands chevreuils ; le mâle porte un bois semblable à celui de nos chevreuils et qui tombe de même tous les ans ; la femelle n’en a point : on l’appelle à Cayenne biche des bois. Il y a une autre espèce qu’ils appellent aussi petit cariacou, ou biche des marais ou des palétuviers, qui est considérablement plus petite que la première, et dans laquelle le mâle n’a point de bois : j’ai soupçonné, à cause de la ressemblance du nom, que le cariacou de Cayenne pouvait être le cuguacu[10] ou cougouacou-apara du Brésil ; et ayant confronté les notices que Pison et Marcgrave nous ont données du cougouacou avec les caractères du cariacou, il nous a paru que c’était le même animal, qui cependant est assez différent de notre chevreuil pour qu’on doive le regarder comme faisant une espèce différente.

Le tapir, le cabiai, le tajacou, le fourmilier, le paresseux, le cariacou, le lama, le pacos, le bison, le puma, le jaguar, le couguar, le jaguarète, le chatpard, etc., sont donc les plus grands animaux du nouveau continent ; les médiocres et les petits sont les cuandus ou guandous[11], les agoutis, les coatis[12], les pacas[13], les philandres[14], les cochons d’Inde[15], les aperea[16] et les tatous[17], que je crois tous originaires et propres au nouveau monde, quoique les nomenclateurs les plus récents parlent d’une espèce de tatous des Indes orientales et d’une autre espèce en Afrique. Comme c’est seulement sur le témoignage de l’auteur de la description du cabinet de Seba que l’on a fait mention de ces tatous africains et orientaux, cela ne fait point une autorité suffisante pour que nous puissions y ajouter foi[NdÉ 3] ; car on sait, en général, combien il arrive de ces petites erreurs, de ces quiproquos de noms et de pays lorsqu’on forme une collection d’histoire naturelle : on achète un animal sous le nom de chauve-souris de Ternate ou d’Amérique, et un autre sous celui de tatou des Indes orientales ; on les annonce ensuite sous ces noms dans un ouvrage où l’on fait la description de ce cabinet, et de là ces noms passent dans les listes de nos nomenclateurs, tandis qu’en examinant de plus près on trouve que ces chauves-souris de Ternate ou d’Amérique sont des chauves-souris[18] de France, et que ces tatous des Indes ou d’Afrique pourraient bien être aussi des tatous d’Amérique.

Jusqu’ici nous n’avons pas parlé des singes, parce que leur histoire demande une discussion particulière. Comme le mot singe est un nom générique que l’on applique à un grand nombre d’espèces différentes les unes des autres, il n’est pas étonnant que l’on ait dit qu’il se trouvait des singes en grande quantité dans les pays méridionaux de l’un et de l’autre continent ; mais il s’agit de savoir si les animaux que l’on appelle singes en Asie et en Afrique sont les mêmes que les animaux auxquels on a donné ce même nom en Amérique ; il s’agit même de voir et d’examiner si de plus de trente espèces de singes que nous avons eus vivants, une seule de ces espèces se trouve également dans les deux continents.

Le satyre[19], ou l’homme des bois[NdÉ 4], qui par sa conformation paraît moins différer de l’homme que du singe, ne se trouve qu’en Afrique ou dans l’Asie méridionale, et n’existe point en Amérique.

Le gibbon[20], dont les jambes de devant ou les bras sont aussi longs que tout le corps, y compris même les jambes de derrière, se trouve aux grandes Indes et point en Amérique. Ces deux espèces de singes, que nous avons eus vivants, n’ont point de queue.

Le singe[21] proprement dit[NdÉ 5], dont le poil est d’une couleur verdâtre mêlée d’un peu de jaune, et qui n’a point de queue, se trouve en Afrique et dans quelques autres endroits de l’ancien continent, mais point dans le nouveau. Il en est de même des singes cynocéphales, dont on connaît deux ou trois espèces ; leur museau est moins court que celui des précédents, mais comme eux ils sont sans queue, ou du moins ils l’ont si courte qu’on a peine à la voir. Tous ces singes qui n’ont pas de queue, ceux surtout dont le museau est court et dont la face approche par conséquent beaucoup de celle de l’homme, sont les vrais singes ; et les cinq ou six espèces dont nous venons de parler sont toutes naturelles et particulières aux climats chauds de l’ancien continent, et ne se trouvent nulle part dans le nouveau. On peut donc déjà dire qu’il n’y a point de vrais singes en Amérique.

Le babouin[22], qui est un animal plus gros qu’un dogue, et dont le corps est raccourci, ramassé à peu près comme celui de l’hyène, est fort différent des singes dont nous venons de parler ; il a la queue très courte et toujours droite, le museau allongé et large à l’extrémité, les fesses nues et de couleur de sang, les jambes fort courtes, les ongles forts et pointus. Cet animal, qui est très fort et très méchant, ne se trouve que dans les déserts des parties méridionales de l’ancien continent, et point du tout dans ceux de l’Amérique.

Toutes les espèces de singes qui n’ont point de queue, ou qui n’ont qu’une queue très courte, ne se trouvent donc que dans l’ancien continent ; et parmi les espèces qui ont de longues queues, presque tous les grands se trouvent en Afrique ; il y en a peu qui soient même d’une taille médiocre en Amérique, mais les animaux qu’on a désignés par le nom générique de petits singes à longue queue y sont en grand nombre ; ces espèces de petits singes à longue queue sont les sapajous, les sagouins, les tamarins, etc. Nous verrons, dans l’histoire particulière que nous ferons de ces animaux, que tous ces singes d’Amérique sont différents des singes de l’Afrique et de l’Asie.

Les makis[23] dont nous connaissons trois ou quatre espèces ou variétés, et qui approchent assez des singes à longue queue, qui comme eux ont des mains, mais dont le museau est beaucoup plus allongé et plus pointu, sont encore des animaux particuliers à l’ancien continent, et qui ne sont pas trouvés dans le nouveau. Ainsi tous les animaux de l’Afrique ou de l’Asie méridionale qu’on a désignés par le nom de singes ne se trouvent pas plus en Amérique que les éléphants, les rhinocéros ou les tigres. Plus on fera de recherches et de comparaisons exactes à ce sujet, plus on sera convaincu que les animaux des parties méridionales de chacun des continents n’existaient point dans l’autre, et que le petit nombre de ceux qu’on y trouve aujourd’hui ont été transportés par les hommes, comme la brebis de Guinée, qui a été portée au Brésil, le cochon d’Inde, qui au contraire a été porté du Brésil en Guinée, et peut-être encore quelques autres espèces de petits animaux, desquels le voisinage et le commerce de ces deux parties du monde ont favorisé le transport. Il y a environ cinq cents lieues de mer entre les côtes du Brésil et celles de la Guinée ; il y en a plus de deux mille des côtes du Pérou à celles des Indes orientales : tous ces animaux qui par leur nature ne peuvent supporter le climat du Nord, ceux mêmes qui pouvant le supporter ne peuvent produire dans ce même climat, sont donc confinés de deux ou trois côtés par des mers qu’ils ne peuvent traverser, et d’autre côté par des terres trop froides qu’ils ne peuvent habiter sans périr ; ainsi l’on doit cesser d’être étonné de ce fait général, qui d’abord paraît très singulier, et que personne avant nous n’avait même soupçonné, savoir qu’aucun des animaux de la zone torride dans l’un des continents ne s’est trouvé dans l’autre.


Notes de Buffon
  1. Peruich-catl. Fernandès, Hist. nov. Hisp., p. 11. — Camelus Peruanus glama dictus. Ray, Synops. quadrup., p. 145. — Camelus, seu camelo-congener Peruvianum, lanigerum, pacos dictum. Idem, ibid., p. 147.
  2. M. Linnæus, dans sa dernière édition, Holm, 1758, n’en compte que cent soixante-sept. M. Brisson, dans son Règne animal, en indique deux cent soixante, mais il faut en retrancher peut-être plus de soixante, qui ne sont que des variétés et non pas des espèces distinctes et différentes.
  3. Tapiierete Brasiliensibus. Pison, Hist. nat., p. 101. Marcgravii, Hist. Brasil., p. 229. — Maypoury, manipouris. Barrère, Hist. Fr. équin., p. 161. — Le tapir ou manipouris. Brisson, Règne animal, p. 119. Les Portugais l’appellent anta.
  4. Capybara Brasiliensibus. Marcgravii, Hist. Brasil., p. 230.
  5. Sus maximus palustris. Barrère, Hist. Fr. équin., p. 160. — Cochon d’eau, Voyages de Desmarchais, t. III, p. 314.
  6. Tajacu. Pison, Hist. nat. p. 98. — Tajacu. Caaigoara Brasiliensibus. Marcgravii, Hist. nat., p. 229. — Coyametl. Fernandès, Hist. nov. Hisp., p. 8.
  7. Tamandua-guacu sive major. Pison, Hist. nat., p. 320. — Le fourmilier-tamanoir. Brisson, Règne animal, p. 24.
  8. Tamandua minor flavescens. Ouatiriouaou. Barrère, Hist. Fr. équin., p. 163.
  9. Aï ou paresseux. Desmarchais, t. III, p. 300. — Ouaikaré. Barrère. Hist. Fr. équin., p. 154.
  10. Cuguacu-ete. Cuguacu-apara. Pison, Hist. nat., p. 97. Marcgr., Hist. Brasil., p. 235. — Biche des palétuviers. Biche des bois. Barrère, Hist. Fr. équin., p. 151.
  11. Cuandu Brasiliensibus. Pison, Hist. nat., p. 99. — Marcgr., Hist. nat., p. 233. — Gouandou. Barrère, Hist. Fr. équin., p. 153. — Chat-épineux. Desmarchais, t. III, p. 303. — Le porc-épic d’Amérique. Brisson, Règne animal, p. 129.
  12. Voyez l’article de l’agouti et celui du coati.
  13. Paca. Pison, Hist. nat., p. 101. — Paca Brasiliensibus. Marcgr., Hist. Brasil., p. 224. — Ourana. Pak. Barrère, Hist. Fr. équin., p. 152.
  14. Carigueya Brasiliensibus. Marcgr., Hist. Brasil., p. 222. — Opossum. Jean de Laet, p. 82. — Le philandre. Brisson, Règne animal, p. 286 et suiv.
  15. Voyez l’article du cochon d’Inde.
  16. Aperea Brasiliensibus. Marcgr., Hist. Brasil., p. 223. — Le lapin du Brésil. Brisson. Règne animal, p. 149.
  17. Tatou, armadillo, ayotochtli. — Hernandès, Hist. Mex., p. 314.
  18. Voyez l’article des chauves-souris. Voyez aussi la Description du cabinet de Seba, vol. I, p. 47, où il donne les figures de l’armadille d’Afrique, et la page 62, où il donne celle de l’armadille orientale.
  19. Satyrus Indicus, ourang-outang Indis, et Homo sylvestris dictus. Charleton, Exer., p. 16. — L’homme des bois. Brisson, Règne animal, p. 189.
  20. Ce singe que nous avons vu vivant, et que M. Dupleix avait amené de Pondichéry, n’est indiqué dans aucune nomenclature.
  21. Simia simpliciter dicta. Ray, Synops. quadrup., p. 149.
  22. Papio. Ray, Synops. quadrup. p. 158. — Babio. Charleton, Exer., p. 16. — Cebuspapio. Baboon. Hyæna-Gessneri. Klein, De quadrup., p. 89. — Babouin. Mém. de Kolbe, t. III, p. 55. — Baboain. Brisson, Règne animal, p. 192.
  23. Simia sciurus, lanuginosus, fuscus, etc. Gazophil. Petiver. Tab. 17, fig. v. — Prosimia fusca. Le maki. Brisson, Règne animal, p. 220 et suiv.
Notes de l’éditeur
  1. Le nombre aujourd’hui connu dépasse douze cents.
  2. Il a des canines, mais elles ne sont pas développées en défenses comme celles du sanglier.
  3. Il n’existe, en effet, pas de tatous asiatiques.
  4. Orang-outang.
  5. Magot.