Œuvres complètes de Frédéric Ozanam, 3e édition/Volume 04/Table

La bibliothèque libre.
Lecoffre (Œuvres complètes volume 4, 1872p. tdm).

TABLE DES MATIÈRES

CHAPITRE PREMIER.
 
LA GERMANIE CHRÉTIENNE SOUS LES ROMAINS.
Premiers témoignages des Pères. 1
Le christianisme à la suite des armées romaines. 4
Les évêques de Germanie aux conciles. 7
L’Église germanique au quatrième siècle. – Trêves. 10
Nombre des évêchés. – Discipline. 12
Théologie. 14
Inscriptions chrétiennes. 16
Traditions et légendes. 18

CHAPITRE II.

LE CHRISTIANISME DEVANT LES INVASIONS.
Espérances et dangers du christianisme. 21
Le christianisme chez les Germains orientaux. – Les Goths. 22
Ulphilas. 25
Les martyrs des Goths, et leur Église. 27
Les Goths passent à l’arianisme. – Destinée des peuples ariens. 32
Le christianisme au midi de la Germanie. Les Alemans et les Hérules. 38
Saint Severin, apôtre du Norique. 40
L’arianisme chez les Lombards. 46
Le christianisme chez les Germains occidentaux. 47
Ravages de l’invasion. Légende de sainte Ursule. 49
L’arianisme des Visigoths et des Vandales. 52
Les Bourguignons. 53
Impuissance apparente du christianisme. 54
Pressentiments de Salvien et de Paul Orose. 55
Vocation des Francs. – Baptême de Clovis. 58


CHAPITRE III.

LES FRANCS.
Jugements des historiens sur la conversion des Francs. 60
Motifs de la conversion de Clovis. Mission des Francs. 63
Les Francs entrent au service du christianisme. 64
LesFrancs succèdent aux Romains. 66
Les Francs arrêtent les invasions. 69
La civilisation chrétienne chez les Francs de Neustrie. 72
Le christianisme dans les lois. 75
Espérances de l’Église. 75
Décadence des Francs neustriens. 78
Paganisme et barbarie des Austrasiens. 81
L’épiscopat d’Austrasie. 84
Nicétius de Trèves. 86
Saint Éloi. 90
Saint Amand. 94
Insuffisance de l'épiscopat. 96
Le monachisme, ses progrès dans les Gaules et ses services. 97
Quelles résistances le monachisme rencontra chez les Francs. 100

CHAPITRE IV.

LA PREDICATION DES IRLANDAIS.
Destinées des peuples celtiques. Les Irlandais. 103
L’Église d’Irlande.– Ses rapports avec l’Église romaine ; les Culdées. 106
Les missions irlandaises. 109
Apostolat de saint Colomban. 111
Règle de saint Colomban. 117
Ses poésies. 119
Ses rapports avec Rome. 121
Le monastère de Luxeuil. Les Irlandais en Austrasie. 125
Les Irlandais étendent et régularisent les institutions monastiques. 126
Les missions irlandaises en Alémannie. 129
Les Irlandais en Thuringe. 157
Les missions de Bavière. 159
Saint Rupert. 140
Saint Virgile de Salzbourg ; s’il fut condamné pour avoir professé l’existence des antipodes. 143
Progrès du christianisme chez les Germains au septième siècle. 145
Le christianisme dans les lois barbares. 147
Quelles causes bornèrent le prosélytisme des Irlandais. 150


CHAPITRE V.

LES ANGLO-SAXONS. SAINT BONIFACE :
Ce qu’avaient fait les papes pour les Germains. 154
Saint Grégoire le Grand. 156
Saint Grégoire entreprend la conversion des Anglo-Saxons. 158
Saint Augustin de Cantorbéry et les Bretons. 160
Si lesBretons méconnaissaient la suprématie de Rome. 161
Politique de saint Grégoire. – Point de conversions forcées. 166
Conservation des temples et des fêtes nationales. 169
Questions de saint Augustin. – Réponses de saint Grégoire. 172
L’Église d’Angleterre. – Age d’or des Anglo-Saxons. 175
Les missions anglo-saxonnes. 178
Ce qui fit le succès des missions anglo-saxonnes. 180
Comment Rome eut besoin des Germains. 185
Grégoire II et saint Boniface. 185
Commencements de saint Boniface. 185
Boniface en Frise et en Thuringe. 187
Second voyage de Boniface à Rome. 189
Boniface évêque en Germanie. 192
La controverse chrétienne avec les païens. 195
Le chêne de Geismar. 195
Colonies anglo-saxonnes fondées par saint Boniface. 197
Prédications de saint Boniface. 199
Questions de saint Boniface. – Réponses de saint Grégoire. 202
Désordres de l’Église germanique. 205
Troisième voyage de saint Boniface à Rome. 208
Réforme des Églises de Germanie. Conciles. S’il est vrai que saint Boniface sacra Pépin. 209
Remontrances de Boniface aux rois, aux évêques et au pape. 215
Fondation de l’abbaye de Fulde. 219
Correspondance littéraire de saint Boniface. 222
Ses poésies. 226
Caractère de saint Boniface. 228
Dernière mission de Frise. 231
Mort de saint Boniface. 232
Quelle place tient saint Boniface dans l’histoire de son temps. 234
 
CHAPITRE VI.

CUARLEMAGNE ET LES SAXONS.
Les deux Germanies. 237
Les Saxons. 238
Premières guerres des Saxons contre les Francs. 246
La Germanie chrétienne. 247

Charlemagne. 248
A quel titre il intervint dans les affaires du christianisme. 248
Législation ecctésiastique de Chartemagne. 252
Dans quelles limites il se contint. 255
Charlemagne en présence de la Germanie païenne. 258
Préludes de la guerre contre les Saxons. — Saint Liafwin. 262
Première période, 772-777. 263
Assemblée de Paderborn, 777. 2G6
Seconde période de la guerre. Wittikind, 778-785. 268
Massacre de Verden, 782. 270
Troisième période de la guerre, 793-798. 275
L’Église condamne les abus de la victoire. 278
Organisation religieuse de la Saxe. 282
Les Anglo-Saxons apôtres de la Saxe. 285
Saint Liudger. — Ses commencements. 288
Liudger, évéque de Munster. 291
Fondation de la Nouvelle-Corbie. 294
Dernières résistances du paganisme. Les Scandinaves. 297
Saint Anscaire. – Le christianisme en Danemark et en Suède. 300
Conversion des Normands. 301
Les Normands au service de la civilisation. 302

CHAPITRE VII.
 
L’ÉGLISE.
Quelles ressources et quels obstacles l’Église trouvait chez les Germains. 306
Ce que la barbarie avait fait de la société. 308
La papauté. – Origine des fausses décrétales. 310
L’épiscopat. 315
Le clergé. Le célibat. Règle de saint Chrodegang. 319
Les moines. 322
La société religieuse reconstitue la société politique. 324
Ce que la barbarie avait fait de la personne humaine. 327
Éducation des esprits par la prédication. 329
Réforme des volontés par la pénitence. 334
La prière et le culte. 341
Le christianisme commence la littérature des nations germaniques. 344
Le droit public et la littérature de l’Allemagne ont leurs origines chez les Francs. 346
L’Harmonie des Évangiles, par Ottfried. 349

CHAPITRE VIII.

L’ÉTAT.
Les origines de la monarchie. 352
La royauté barbare. 353

La royauté devient une magistrature romaine. 356
Le consulat de Clovis. 358
Ses petits-fils ne reconnaissent plus la souveraineté de l’empire. 360
Les Mérovingiens imitent le gouvernement impérial. 362
Ce qui perdit les Mérovingiens. 366
Commencements de la royauté chrétienne. 368
Origine du sacre des rois. 371
Rituel du sacre. 375
Quelles conditions le christianisme faisait à la royauté. 377
L’idée de l’empire. 381
Pourquoi les chrétiens restèrent fidèles à l’empire. 382
Comment se rompit le lien entre le pape et l’empire grec. 385
Charlemagne à Rome. 385
Translation de l’empire aux Francs. 389
Hésitation de Charlemagne. 392
L’empire tel que Charlemagne le conçut. 394
L’idéal du saint empire et sa réalité. 396
Saint Thomas et Dante. 397
Reali di Francia. 400
Légende de saint Annon. 401
Ce qui resta de l’empire de Charlemagne. 404
Aristocratie militaire. — Origines de la féodalité. 406
La féodalité n’eut rien de chrétien. 408
Quels services elle rendit. 400
L’ordre du palais sous Charlemagne. 410
Ce qu’il y eut de démocratique dans les institutions des Germains. 412
Les municipes romains et les évêques. 415
L’Église affranchit les esclaves et réhabilite les roturiers. Origine du tiers-état. 415

CHAPITRE IX.

LES ÉCOLES.
Les siècles inspirés et les siècles laborieux. 420

LES ÉCOLES ROMAINES.
Les écoles impériales. 422
Caractère de l’enseignement. — Martianus Capella. 425
Les écoles de Rome après la chute de l’empire. 425
Boëce. 430
Cassiodore. 431
Les écoles sous les Lombards. 434
Les écoles en Espagne sous les Wisigoths. 436
Isidore de Séville. 438
Les écoles de la Gaule jusqu’au milieu du septième siècle. 441
Fortunat. 446

Les Francs initiés aux lettres latines. 454
Virgilius Maro, grammairien. 458
L’école de Toulouse. 459
La doctrine secrète et les douze latinités. 464
Ce qu’il y avait de sérieux dans l’école de Toulouse. — Religion. — Les deux bibliothèques de l’Église. 469
Philosophie. 471
Date précise du grammairien Virgile. 474
La doctrine des grammairiens aquitains se propage. 484
Quels services elle rendit. 485

LES ÉCOLES BARBARES.
Les écoles séculières se perpétuent. 489
Commencement des écoles ecclésiastiques. 489
L’école des chantres à Saint-Jean de Latran. 491
Les lettres au mont Cassin. 493
Les écoles épiscopales en France. 496
Les écoles monastisques. 498
Si l’enseignementétait donné aux laïques. 500
L’êcole du palais. –La chapelle. 500
Les jeunes nobles recommandés au roi. 502
L’enseignement du palais était ecclésiastique et laïque. 504
Saint Didier de Cahors. 507
Saint Ouen. 509
Pourquoi saint Ouen se déclare contre les anciens. 510
Commencements d’une littérature nouvelle. 511
Prologue de la vie de saint Maximin de Mici. 512
Les lettres en Irlande. 515
Les bibliothèques. 517
Les écoles. 518
L’étude du grec chez les Irlandais. 520
Les moines et les bardes. 523
Les Irlandais imitent les grammairiens de Toulouse. — Hisperica famina. 524
Les Irlandais hors de chez eux. — École de saint Gall. 528
Les lettres chez les Anglo-Saxons. — Théodore de Cantorbéry. 532
Aldhelm. Imitation du faux Virgile dans l’école anglo-saxonne. 534
Bède. 540
L’enseignement des Anglo-Saxons hors de chez eux. Fulde. 545
Ce qu’il faut penser des siècles barbares. 548

LES ÉCOLES CARLOVINGIENNES.
Comment tous les peuples d’Occident concoururent à la restauration des lettres. — L’Italie. 550
Pierre de Pise et Paul Diacre. 555
L’Espagne et les adoptianistes. 555
L’Irlande. – Dungal et Clémens. 558

Un poëte irlandais à la cour de Charlemagne. 560
L’Angleterre. 562
Alcuin. 564
Deux caractères de son enseignement. 566
Destin des lettres chez les Francs au huitième siècle. 572
L’école sous Pépin. 574
Ce qui fit la gloire de Charlemagne. 576
Ses études. 577
Lettre à Lull, archevêque de Mayence. 579
Circulaire pour la restauration des écoles. 580
Capitulaire de 789. – Canons des conciles. 584
L’école du palais. 586
Destinée des écoles carlovingiennes. 594
Si Charlemagne fonda l’Université. 598
Conclusion. – Le travail et le génie. 599
Les temps barbares contiennent en germe toute la littérature du moyen âge. 599