Œuvres complètes de Lamartine (1860)/Tome 1/Élégie/Commentaire
Apparence
COMMENTAIRE
DE LA ONZIÈME MÉDITATION
On voit assez, par les formes un peu mythologiques de cette élégie, qu’elle est d’une date très-antérieure aux Méditations. Elle est du temps où j’écrivais Sapho, où j’imitais au lieu de sentir par moi-même. C’est la philosophie voluptueuse et sensuelle d’Horace, d’Anacréon, d’Épicure : ce n’est pas la mienne. Le génie grave et infini du christianisme poétique n’a point passé par là.