Analyse du Kandjour/Le Dulva/12-13
Le premier a 458 feuilles, le second 473. Il y a dans les deux volumes 64 livres.
Titre : (Sk. Vinaya-uttara-grantha (tib. Hdul-va Gjung-bla-ma, « le principal texte (ou le dernier ouvrage) de la discipline religieuse. »
Sujet : Ñe-var-hkhor (sk. Upâli), le prétendu compilateur de la collection du Dulva soumet à Çâkya plusieurs cas spéciaux, pour savoir à quelle classe de transgressions doivent être rapportés des fautes ou des péchés particuliers ; ou bien si la loi permet de faire telle et telle chose. Çâkya répond à chacune de ces questions. En s’adressant à Çâkya, Upâli se sert du terme Btsun-pa, « vénérable ! »
Dans ces derniers volumes, Ñe-var Hkhor est toujours mentionné par son nom indien Upâli, excepté dans les onze premiers livres qui forment un ouvrage distinct. À la fin de ces volumes sont les mots : Upalis kun dris-pa rdzogs-so, « toutes les questions d’Upâli sont finies ou achevées. »
Les noms des pandits traducteurs de ces deux volumes ne sont pas mentionnés. Il est simplement constaté qu’ils furent traduits du temps de Kluhi Rgyal-Mts’an, célèbre interprète.