Analyse du Kandjour/Le Dulva/12-13

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Csoma de Körös
Traduction par Léon Feer.
Texte établi par Musée Guimet, Paris (Tome 2p. 199-200).
VOLUMES XII ET XIII — (Na et Pa) ན པ

Le premier a 458 feuilles, le second 473. Il y a dans les deux volumes 64 livres.

Titre : (Sk. Vinaya-uttara-grantha (tib. Hdul-va Gjung-bla-ma, « le principal texte (ou le dernier ouvrage) de la discipline religieuse. »

Sujet : Ñe-var-hkhor (sk. Upâli), le prétendu compilateur de la collection du Dulva soumet à Çâkya plusieurs cas spéciaux, pour savoir à quelle classe de transgressions doivent être rapportés des fautes ou des péchés particuliers ; ou bien si la loi permet de faire telle et telle chose. Çâkya répond à chacune de ces questions. En s’adressant à Çâkya, Upâli se sert du terme Btsun-pa, « vénérable ! »

Dans ces derniers volumes, Ñe-var Hkhor est toujours mentionné par son nom indien Upâli, excepté dans les onze premiers livres qui forment un ouvrage distinct. À la fin de ces volumes sont les mots : Upalis kun dris-pa rdzogs-so, « toutes les questions d’Upâli sont finies ou achevées. »

Les noms des pandits traducteurs de ces deux volumes ne sont pas mentionnés. Il est simplement constaté qu’ils furent traduits du temps de Kluhi Rgyal-Mts’an, célèbre interprète.

Calcutta, 4 septembre 1831.


Nota. — Une bonne partie des récits englobés dans le Dulva se retrouve, soit reproduite textuellement ou en d’autres termes, soit rappelée par une simple mention, dans la section Mdo. Nous avons signalé, dans les notes, un ou deux seulement de ces rapprochements : on ne pouvait les indiquer tous sans grossir outre mesure le nombre des notes : mais la table alphabétique des noms propres qu’on trouvera plus loin, suppléera avantageusement à cette lacune. Elle offrira, sous chaque nom propre les rapprochements que nous n’avons pu indiquer ici. (L. F.)