Annales de pomologie belge et étrangère/Pomme Borovitsky
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Pomme Borovitsky.
Pomme Borovitsky.
Cette variété a été envoyée de Saint-Pétersbourg à la Société d’Horticulture de Londres en 1824.
Le fruit est moyen, irrégulièrement arrondi, côté et déprimé aux deux pôles. L’épiderme lisse, luisant, jaune clair, est panaché de rouge cerise vif du côté du soleil et de rouge pâle du côté de l’ombre ; autour du pédoncule, ces panachures sont plus fines, plus serrées, plus régulières et forment des rayons qui se prolongent jusqu’au fond de la cavité infundibuliforme dans laquelle il est placé. Le calice est clos ; il occupe une cavité profonde dont l’orifice est irrégularisé par de petites gibbosités ; ses divisions sont brun-noir. Le pédoncule, long de 15 à 20 millimètres, est assez gros, gris. La chair est blanc-jaunâtre, tendre, remplie d’un jus sucré, acidulé, bien parfumé.
Cette belle pomme, qui mûrit vers la mi-août, est sans contredit une des meilleures de cette saison.
L’arbre que nous possédons dans le jardin de la Société Van Mons est greffé sur doucin et élevé sous la forme pyramidale ; il est peu vigoureux et très-fertile. Ses rameaux sont moyens, cotonneux ; l’épiderme brun violacé est ponctué de lenticelles rondes, gris-blanc.
Les feuilles sont moyennes, ovales-arrondies, pointues, minces, vert clair, cotonneuses en dessous, à serrature régulière et peu profonde.
Le pétiole, long de 3 centimètres, est très-gros, raide, très-duveteux.