Arbres qui lamentez la cruelle infortune (extrait)

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Cent poètes lyriques
(p. 27).

Arbres, qui lamentez la cruelle infortune
De ce pauvre garçon qui trop audacieux,
Dans le tour recourbé du grand plancher des cieux
Osa pousser le char du frère de la Lune,
 
Plus ne pleurez sa mort ; plus grande est ma fortune
Mais sourcez avec moi un fleuve de vos yeux :
J’ay comme luy, chestif, visité les hauts lieux
Et en bas, comme luy, je ressens la mort brune.