Bible Crampon 1923/1 Timothée

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Traduction par Augustin Crampon.
Texte établi par Société de S. Jean l’Évagéliste, Desclée..



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1RE ÉPÎTRE À TIMOTHÉE.



ADRESSE ET SALUTATION.
[I, 1 — 2.]

Paul, apôtre de Jésus-Christ, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur et du Christ Jésus notre espérance, 2à Timothée, mon véritable fils en la foi : grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père et du Christ Jésus notre Seigneur !

I. — OBLIGATIONS QUI SE RAPPORTENT A L’ÉGLISE EN GÉNÉRAL

1. Chap. i.Avis relatifs à la prédication de la vraie doctrine. Les fausses doctrines et l’Evangile de grâce (3-11). La grâce de l’Evangile rendue manifeste dans la conversion de l’Apôtre (12-17). Conserver intacte la vraie doctrine de la foi (18-30).

3Je te rappelle l’exhortation que je te fis en partant pour la Macédoine, de rester à Ephèse, afin d’enjoindre à certaines gens de ne pas enseigner d’autres doctrines, 4et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, plus propres à exciter des disputes qu’à avancer l’œuvre de Dieu, qui repose sur la foi.[1] 5Le but de cette recommandation, c’est une charité venant d’un cœur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sincère. 6Quelques-uns, ayant perdu de vue ces choses, se sont égarés dans un vain bavardage ; 7ils ont la prétention d’être des docteurs de la Loi ; et ils ne comprennent ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils affirment. 8Nous savons que la Loi est bonne, pourvu qu’on en fasse un usage légitime, 9et qu’on retienne bien qu’elle n’est pas faite pour le juste, mais pour les méchants et les rebelles, pour les impies et les pécheurs, pour les irréligieux[2] et les profanes, pour ceux qui maltraitent leur père et leur mère, pour les meurtriers, 10les impudiques, les infâmes, les voleurs d’hommes,[3] les menteurs, les parjures, et pour quiconque commet tout autre crime contraire à la saine doctrine. — 11Ainsi l’enseigne l’Évangile de la gloire du Dieu bienheureux, Évangile qui m’a été confié. 12Je rends grâces à celui qui m’a fortifié, au Christ Jésus notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé digne de sa confiance, en m’établissant dans le ministère, 13moi qui fus autrefois un blasphémateur, un persécuteur, un insulteur. Mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, n’ayant pas encore la foi ;[4] 14et la grâce de notre Seigneur a surabondé avec la foi et la charité qui est dans le Christ Jésus. 15C’est une parole digne de foi et qui mérite toute créance, que le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. 16Mais j’ai obtenu miséricorde, précisément afin que le Christ Jésus fît voir, en moi le premier, toute sa longanimité, pour que je servisse d’exemple à ceux qui, à l’avenir, croiront en lui pour la vie éternelle. 17Au Roi des siècles, immortel, invisible, seul Dieu, honneur et gloire dans les siècles des siècles ! Amen ![5] 18Voilà la recommandation que je t’adresse, Timothée, mon enfant, suivant les prophéties faites précédemment à ton sujet, afin que d’après elles, tu combattes le bon combat, 19en gardant la foi et une bonne conscience. Quelques-uns pour y avoir renoncé, ont fait naufrage dans la foi. 20De ce nombre sont Hyménée[6] et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin de leur apprendre à ne point blasphémer.


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2. Chap. ii : La prière publique et le bon ordre dans les assemblées. — Faire prier pour tous les hommes (1-7). Quelle tenue doivent observer dans les réunions les hommes (8) et les femmes (9-15).

Avant tout, j’exhorte donc à faire des prières, des supplications, des intercessions, des actions de grâces pour tous les hommes, 2pour les rois et pour ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous passions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. 3Cela[7] est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, 4qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. 5Car il y a un seul Dieu ; et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, le Christ Jésus fait homme, 6qui s’est donné lui-même en rançon pour tous : c’est là un fait[8] attesté en son temps, 7et c’est pour en témoigner, que j’ai été établi prédicateur et apôtre, — je dis la vérité, je ne mens pas, — docteur des nations dans la foi et la vérité. 8Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, levant au ciel des mains pures, sans colère ni agitation de pensées ; 9de même que les femmes soient en vêtements décents, se parant avec pudeur et simplicité, sans tresses, or, perles où habits somptueux ; 10mais de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu. 11Que la femme reçoive l’instruction en silence, avec une entière soumission. 12Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre autorité sur l’homme ; mais elle doit se tenir dans le silence.[9] 13Car Adam a été formé le premier, Ève ensuite ;[10] 14et ce n’est pas Adam qui a été séduit : c’est la femme qui, séduite, est tombée dans la transgression. 15Néanmoins, elle sera sauvée en devenant mère, pourvu qu’elle persévère dans la foi, dans la charité et dans la sainteté, unies à la modestie.


3. Chap. iii. : Le ministère ecclésiastique. — Avis relatifs aux vertus que Timothée doit exiger de ses coopérateurs : les évêques (1-7) ; les diacres et les diaconesses (8-13). La grandeur incomparable de l’Eglise (14-16).

Cette parole est certaine : si quelqu’un aspire à un épiscopat,[11] il désire une fonction excellente. 2Il faut donc que l’évêque soit irréprochable, qu’il n’ait eu qu’une seule femme, qu’il soit de sens rassis, circonspect, bien réglé dans son extérieur, hospitalier, capable d’enseigner ; 3qu’il ne soit ni adonné au vin, ni violent, mais doux, pacifique, désintéressé ; 4qu’il gouverne bien sa propre maison, et qu’il maintienne ses enfants dans la soumission, avec une parfaite honnêteté. 5Car si quelqu’un ne sait pas gouverner sa propre maison, comment aurait-il soin de l’Église de Dieu ? 6Que ce ne soit pas un nouveau converti, de peur que, venant à s’enfler d’orgueil, il ne tombe dans la même condamnation que le diable. 7Il faut encore qu’il jouisse de la considération de ceux du dehors, afin de ne pas tomber dans l’opprobre et dans les pièges du diable. 8Que les diacres pareillement soient des hommes graves, qu’ils ne soient pas doubles dans leurs paroles, ni adonnés au vin, ni avides d’un gain sordide,[12] 9mais qu’ils conservent le mystère de la foi dans une conscience pure. 10Qu’ils soient éprouvés d’abord, et qu’ils exercent ensuite leur ministère, s’ils sont trouvés sans reproche. 11Les femmes, de même, doivent être honorables, non médisantes, sobres, fidèles en toutes choses.[13] 12Que les diacres soient maris d’une seule femme ; qu’ils gouvernent bien leurs enfants et leur propre maison. 13Car ceux qui remplissent bien leur ministère s’acquièrent un rang honorable et une grande assurance dans la foi en Jésus-Christ. 14Je t’écris ces choses, quoique j’espère aller bientôt vers toi, 15afin que, si je tarde, tu saches comment il faut te conduire dans la maison de Dieu,[14] qui est l’Église

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du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité. 16Et sans contredit, c’est un grand mystère de la piété, celui qui a été manifesté en chair, justifié en Esprit, contemplé par les anges, prêché parmi les nations, cru dans le monde, exalté dans la gloire.[15]


II. — OBLIGATIONS PERSONNELLES DE TIMOTHÉE DANS L’EXERCICE DE SA CHARGE.

1. Chap. iv : La lutte contre les fausses doctrines. — Le danger des faux docteurs annoncé par les prophètes (1-5). Double devoir : a) rappeler aux frères les vrais enseignements de la foi et savoir souffrir pour elle (6-11) ; b) donner à tous l’exemple, et vaquer avec assiduité aux fonctions de son ministère (12-16).

Mais l’Esprit dit clairement que dans les temps à venir, certains abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines diaboliques ;[16] 2enseignées par d’hypocrites imposteurs qui ont la marque de la flétrissure dans leur propre conscience ; 3qui proscrivent le mariage, et l’usage d’aliments que Dieu a créés afin que les fidèles et ceux qui ont connu la vérité en usent avec actions de grâces. 4Car tout ce que Dieu a créé est bon, et l’on ne doit rien rejeter de ce qui se prend avec action de grâces, 5parce que tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière. 6En proposant aux frères ces enseignements, tu seras un bon ministre de Jésus-Christ, nourri des leçons de la foi et de la bonne doctrine que tu as fidèlement suivie. 7Quant à ces fables profanes,[17] ces contes de vieille femme, rejette-les, et exerce-toi à la piété. 8Car l’exercice corporel est utile pour un peu ; mais la piété est utile à tout ; elle a des promesses pour la vie présente et pour la vie à venir. 9C’est là une parole certaine et digne d’être reçue. 10Car nous ne prenons tant de peine et nous n’endurons les outrages, que parce que nous avons mis notre espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des fidèles. 11Voilà ce que tu dois prescrire et enseigner. 12Que personne ne te méprise à cause de ta jeunesse ; mais sois l’exemple des fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en chasteté. 13En attendant que je vienne, applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement. 14Ne néglige pas la grâce qui est en toi, et qui t’a été conférée par action prophétique, lorsque l’assemblée des anciens t’a imposé les mains. 15Médite ces choses et sois-y tout entier, afin que tes progrès soient évidents pour tous. 16Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; mets-y une constante application ; car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent.


2. Chap, v, 1 — vi, 2. : Conduite à tenir à l’égard des différentes classes de personnes dont se compose l’Eglise. — a) Les fidèles ordinaires (1-2). — b) Spécialement les veuves (3-16), les prêtres (17-23), les esclaves (vi, l-2a).

Ne reprends pas avec rudesse un vieillard, mais avertis-le comme un père, les jeunes gens, comme des frères,[18] 2les femmes âgées comme des mères, celles qui sont jeunes comme des sœurs, avec entière pureté. 3Honore les veuves qui sont véritablement veuves. 4Si une veuve a des enfants ou des petits-enfants, qu’ils apprennent avant tout à exercer la piété envers leur propre famille,[19] et à rendre à leurs

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parents ce qu’ils ont reçu d’eux. 5Quant à celle qui est véritablement veuve, qui est seule dans le monde, celle-là a mis son espérance en Dieu, et elle persévère nuit et jour dans les supplications et les prières. 6Pour celle qui vit dans les plaisirs, elle est morte, quoiqu’elle paraisse vivante. 7Fais-leur ces recommandations, afin qu’elles soient sans reproche. 8Or, si quelqu’un n’a pas soin des siens, surtout de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. 9Qu’une veuve, pour être inscrite sur le rôle, n’ait pas moins de soixante ans ; qu’elle ait été femme d’un seul mari ; 10qu’elle ait réputation pour ses bonnes œuvres : d’avoir élevé ses enfants, exercé l’hospitalité, lavé les pieds des saints, secouru les malheureux, entrepris toute sorte de bonnes œuvres. 11Quant aux jeunes veuves, écarte-les ; car, lorsque l’attrait des voluptés les a dégoûtées du Christ, elles veulent se remarier, 12et se rendent coupables, en manquant à leur premier engagement. 13De plus, dans l’oisiveté, elles s’accoutument à aller de maison en maison ; et non seulement elles sont oisives, mais encore jaseuses, intrigantes, parlant de choses qui ne conviennent point. 14Je désire donc que les jeunes veuves se marient, qu’elles aient des enfants, qu’elles gouvernent leur maison, qu’elles ne donnent à l’adversaire aucune occasion de médire ; 15car il en est déjà qui se sont égarées pour suivre Satan. 16Si quelque fidèle, homme ou femme, a des veuves dans sa famille, qu’il pourvoie à leurs besoins, et que l’Église n’en soit point surchargée, pour pouvoir assister celles qui sont véritablement veuves. 17Les anciens qui gouvernent bien sont dignes d’être doublement rémunérés, principalement ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement. 18Car l’Écriture dit : “Tu ne muselleras pas le bœuf qui foule le blé.” Et : “L’ouvrier mérite son salaire.” 19N’accueille point d’accusation contre un ancien, si ce n’est sur la déposition de deux ou trois témoins. 20Ceux qui manquent à leurs devoirs, reprends-les devant tous, afin d’inspirer aux autres de la crainte. 21Je te conjure devant Dieu, devant le Christ Jésus, et devant les anges élus, d’observer ces choses sans prévention, et de ne rien faire par faveur. 22N’impose trop vite les mains à personne, et n’aie pas de part aux péchés d’autrui ; toi-même garde-toi pur. 23Ne continue point à ne boire que de l’eau ; mais prends un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions. 24Il y a des personnes dont les péchés sont manifestes, même avant qu’on les juge ; mais d’autres ne se découvrent qu’après. 25De même les bonnes œuvres sont manifestes, et celles qui ne le sont pas d’abord ne sauraient rester cachées.


Que tous ceux qui sont sous le joug comme esclaves, estiment leurs maîtres dignes de tout honneur, afin que le nom de Dieu et sa doctrine ne soient pas blasphémés. 2Et que ceux qui ont pour maîtres des fidèles ne les méprisent pas, parce qu’ils sont leurs frères ; mais qu’ils les servent d’autant mieux, puisque ceux qui reçoivent leurs services sont des frères et des amis.

3. Chap. vi, 2b-20 : Derniers avertissements. — Se distinguer des faux docteurs par le désintéressement de sa piété (2-10). Le bon combat de la foi (11-16). Devoirs à inculquer aux riches (17-19). Résumé : garder le dépôt (20-21).

[20] 3Si quelqu’un donne un autre enseignement et n’adhère pas aux salutaires paroles de notre Seigneur Jésus-Christ et à la doctrine qui est conforme à la piété, 4c’est un orgueilleux, un ignorant, un esprit malade qui s’occupe de questions et de disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les propos injurieux, les mauvais soupçons, 5les discussion sans fin d’hommes qui ont l’esprit perverti, qui privés de la vérité, ne voient dans la piété qu’un moyen de lucre. 6C’est, en effet, une grande richesse que la piété contente du nécessaire ; 7car nous n’avons rien apporté dans le monde, et sans aucun doute nous n’en pouvons rien emporter. 8Si donc nous avons de quoi nous nourrir et nous couvrir, nous serons satisfaits. 9Ceux qui veulent être riches tombent dans la tentation, dans le piège, et dans une foule de convoitises insensées et funestes, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition.

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10Car c’est la racine de tous les maux que l’amour de l’argent, et certains, pour s’y être livrés, se sont égarés loin de la foi, et se sont transpercés[21]

eux-mêmes de beaucoup de tourments.

11Pour toi, homme de Dieu, fuis ces désirs ; recherche au contraire la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. 12Combats le bon combat de la foi, conquiers la vie éternelle à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait cette belle confession de foi devant un grand nombre de témoins. 13Je te recommande, devant Dieu qui donne la vie à toutes choses, et devant le Christ Jésus qui a rendu un si beau témoignage sous Ponce-Pilate, 14de garder le commandement sans tache et sans reproche, jusqu’à la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ, 15que fera paraître en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, 16qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n’a vu ni ne peut voir, à qui appartiennent l’honneur et la puissance éternelle ! Amen ![22] 17Recommande à ceux qui sont riches dans le siècle présent de n’être pas hautains, de ne pas mettre leur espérance dans des richesses incertaines, mais en Dieu,[23] qui nous donne avec abondance tout ce qui est nécessaire à la vie, 18de faire du bien, de devenir riches en bonnes œuvres, d’être prompts à donner de ce qu’ils ont, généreusement, 19s’amassant ainsi pour l’avenir un solide trésor qui leur permette d’acquérir la vie véritable. 20O Timothée, garde le dépôt, en évitant les discours vains et profanes, et tout ce qu’oppose une science qui n’en mérite pas le nom ; 21quelques-uns, pour en avoir fait profession, ont erré dans[24] la foi.

Que la grâce soit avec vous ! [Amen !]

  1. I, 4. Fables. consistant en des généalogies d’êtres intermédiaires imaginés entre Dieu et le monde, déjà connus de Philon sous le nom de puissances divines, et appelés Eons par les gnostiques du IIe siècle. Comp. iv, 7 ; Tite i, 14. — L’œuvre de Dieu pour le salut des hommes en J.-C. Vulgate (d’après une autre leçon). L’édifice de Dieu.
  2. 9. Irréligieux (Vulg. scélérats) et profanes, vivant en dehors de Dieu.
  3. 10. Voleurs d’hommes, ordinairement d’enfants, pour les vendre comme esclaves. Comp. Exod. xxi, 16 ; Deut. xxiv, 7. La loi romaine (Flavia) condamnait ces criminels au supplice des verges : d’où leur nom latin plagiarii.
  4. 13. Act. xxvi, 9 ; Phil. iii, 6.
  5. 17. Rom. xi, 33 ; Eph. iii, 20 sv.
  6. 20. Hyménée, nommé II Tim. ii, 17. Alexandre, probablement différent de celui de II Tim. iv, 14 ; Act. xix, 33.
  7. II, 3. Cela, prier pour tous les hommes.
  8. 6. Un fait, c’est-à-dire le mystère caché de toute éternité et attesté, révélé dans toute la plénitude des temps (comp. I Cor. ii, 7 ; Eph. iii, 5, 6, 9 ; Col. i, 26), savoir le dessein éternel de Dieu de sauver par J.-C. tous les hommes, juifs et païens.
  9. 11-12. À l’origine de l’Église, il était permis à chacun des fidèles, pendant un office religieux, s’il s’y sentait porté par une inspiration divine, d’adresser la parole à l’assemblée et de prier à haute voix (I Cor. xiv, 26 sv.). Les femmes réclamaient aussi ce droit (I Cor. xi, 1 sv.) ; S. Paul le leur refuse (I Cor. xiv, 34 sv.).
  10. 13. Voy. Gen. ii, 22, 23. et comp. I Cor. xi, 8.
  11. III, 1. Un épiscopat, une charge d’évêque (litt. de surveillance).
  12. 8-9. Des hommes graves, d’une conduite honorable. Vulg. pudiques, ce qui restreint le sens.
  13. 11. Les diaconesses (Rom. xvi, 1).
  14. 15. La maison de Dieu : image empruntée à l’A. T., dans lequel Israél est souvent désigné sous ce nom (Osée, viii, z ; ix, 8, 15).
  15. 16. Le mystère de la foi, (vers. 9) que S. Paul appelle ici mystère de la piété, c’est l’Incarnation et la Rédemption. Ces six propositions réparties en trois groupes suivant les lois du parallélisme, paraissent empruntées à quelqu’une des hymnes alors en usage dans les réunions des fidèles (Eph. v, 19).
    La vraie leçon du grec paraît être xxx, se rapportant à Christus, dont l’idée est renfermée dans xxxxx. La Vulg. a mis quod, scil. sacramentum, ce qui ne change pas le sens.
  16. IV, 1. La formule employée ici xxxxx équivaut à la formule plus ordinaire : xxxx Comp. II Tim. iii, 1 et I Cor. x, 11. — Esprits, faux docteurs. — Vulg. d’après une autre leçon : à des esprits d’erreur.
  17. 7. Fables, toutes les rêveries gnostiques au sujet des substances célestes.
  18. V, 1. Avertis-le. Vulgate, prie-le ; elle rend mieux le même mot, vi, 2 et ailleurs.
  19. 4. Vulg., qu’elle apprenne avant tout (avant d’être admise au service spécial de l’Eglise, vers. 9) à bien gouverner sa famille (élever ses enfants), et à rendre à ses parents défunts, dans la personne de leurs enfants, etc. — Le texte reçu avec plusieurs manuscrits ajoute : car cela est agréable devant Dieu. C’est probablement un emprunt à II, 3.
  20. 2b C’est ce qu’il faut enseigner et recommander.
  21. 10. Transpercés de. gr. xxxx. Vulg. engagés dans, comme s’il y avait en grec xxxxx.
  22. 15-16. La fin de ce verset et le vers. 16 paraissent empruntés à quelque hymne chantée daus les prières publiques des fidèles.
  23. 17. En Dieu ; la Vulgate, d’après quelques manuscrits grecs, ajoute vivant ; Voyez iv, 10.
  24. 20. Discours vains, xxxx, vides de sens ; la Vulg. a lu xxxx, discours ou mots nouveaux.