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Bible Segond 1910/Avertissement

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AVERTISSEMENT

La première édition de la traduction de l’Ancien Testament du professeur Louis Segond, docteur en théologie, a paru à Genève en 1873. Sa traduction du Nouveau Testament parut en 1880. Dans une lettre datée du 25 décembre 1880, M. Segond autorisait la Société biblique britannique et étrangère à publier après sa mort sa traduction des Saintes Écritures, en la modifiant comme elle le croirait nécessaire.

À la demande de ladite Société, plusieurs pasteurs et professeurs de théologie de France et de Suisse, versés dans la connaissance des Écritures et des langues originales, lui ont soumis les modifications qu’il leur paraissait désirable d’apporter à la version de M. Segond. Mais seules celles qui ont semblé d’une réelle importance ont été introduites dans le texte. À ces exceptions près, la traduction demeure celle de M. Segond. Ici et là on trouvera l’indication d’une variante de texte ou d’une autre traduction possible.

Ce qu’il y a de nouveau dans l’édition actuelle, ce sont surtout les parallèles. Lä où ces parallèles rendaient superflues les notes de M. Segond, celles-ci ont été supprimées. De même, les notes qui exprimaient une opinion théologique, ou qui présentaient un commentaire sur le texte, ont été laissées de côté, conformément aux statuts de la Société, qui excluent de ses éditions des Écritures des notes de ce genre.

Les signes conventionnels adoptés sont pour la plupart empruntés, ainsi que les abréviations, à l’ancienne Bible Ostervald à parallèles de 1875, dite « Bible Mackenzie », qui d’ailleurs a été largement utilisée dans la préparation des parallèles de cette édition. Voici la clef de ces signes :

* indique un passage où les mêmes expressions se rencontrent.

** indique un passage où les mêmes expressions se rencontrent dans l’original, mais non dans le français.

† indique une citation de l’Ancien Testament dans le Nouveau.

= indique la reproduction textuelle d’un passage ou d’un fragment.

(  ) les parenthèses servent à grouper une famille de passages, ou à isoler un parallèle de ceux qui le précèdent.

cf. signifie comparez (latin : confer) et indique un rapprochement plutôt qu’un parallèle proprement dit.

voy. (= voyez) renvoie le lecteur à l’endroit où il trouvera les parallèles. Dans un très grand nombre de cas, cette indication a été omise faute de place.