Comédie humaine - Répertoire/Z

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Z

Zambinella, castrat, chantait au théâtre d’Argentina, à Rome, en 1758, les prime donne ; il était d’une beauté idéale ; le statuaire français Sarrasine s’en éprit, le croyant une femme, et fit, d’après Zambinella, une admirable statue d’Adonis, qui existe encore au musée d’Albani, et que copia, près d’un siècle plus tard, Dorlange-Sallenauve. Plus qu’octogénaire et immensément riche, Zambinella vivait, sous la Restauration, à Paris, chez sa nièce mariée au mystérieux Lanty. Zambinella, toujours entouré des Lanty, mourut à Rome, en 1830. L’existence antérieure de Zambinella était inconnue du monde parisien ; dans l’étrange vieillard, espèce de momie ambulante, un magnétiseur reconnaissait le fameux Balsamo, dit Cagliostro, et le bailli de Ferette[1] le comte de Saint-Germain (Sarrasine. — Le Député d’Arcis).

Zarnowicki (Roman[2]), général polonais, réfugié à Paris, habitait, en 1836, le rez-de-chaussée du petit hôtel de la rue de Marbeuf[3], dont le médecin Halpersohn occupait l’unique étage (L’Envers de l’Histoire contemporaine).


  1. Nom dont l’orthographe pourrait encore être celle-ci : Ferrette.
  2. Sans doute un prénom.
  3. Alors voie nouvelle et presque déserte.