Contes chinois, précédés d’une Esquisse pittoresque de la Chine

La bibliothèque libre.


Illustrations par Louis Lassalle.
Louis Janet éditeur.

DESSINS
DE
LOUIS LASSALLE
ET
illustrations
SUR BOIS.

CONTES
CHINOIS

PRÉCÉDÉS
D’UNE HISTOIRE PITTORESQUE
DE LA CHINE
PAR CHARLES RICHOMME.

Séparateur

PARIS
LOUIS JANET
éditeur
59, rue Saint-Jacques.
TABLE DES MATIÈRES.




LISTE DES VIGNETTES.


PRÉCIS HISTORIQUE.
La Grande-Muraille (gravure sur bois).
18
Ken-wang rendant la justice sous un vieux saule (lithographie).
28
Route sur les Piliers (gravure sur bois).
93
Intérieur d’une école chinoise (lithographie).
113


CONTES.
Lieou le Bossu (gravure sur bois).
125
L’Écolier de Tséou (lithographie).
137
Le Génie du Travail (gravure sur bois).
149
Le Sage Conseiller (lithographie).
159
Trois Jours à Pékin (gravure sur bois).
169
Les mille et une Infortunes du mandarin Hoang (lithographie).
191
Les deux Frères (gravure sur bois).
204
La Leçon du Grand-Père (lithographie).
213



ne histoire de la Chine est tout à fait de circonstance. Au moment où tous les regards sont tournés vers l’Orient, au moment où l’Europe commence à percer les mystères d’un peuple resté inconnu et isolé pendant plusieurs mille ans, qui ne voudrait connaître les annales des Chinois, s’initier à leurs mœurs et à leurs coutumes ? Il n’existe malheureusement pas d’ouvrage sur ce sujet qui puisse être mis entre les mains de la jeunesse. Les récits de certains voyageurs et des missionnaires européens, les dissertations et les mémoires d’Abel Rémusat et de ses dignes émules, sont sans doute d’excellents travaux, mais ils excitent peu la curiosité de l’enfant. Il fallait donc écrire une histoire du Céleste Empire aussi complète que possible et cependant attrayante.

L’auteur des CONTES CHINOIS a entrepris cette tâche difficile.

Son livre est divisé en deux parties. La première renferme la description géographique de la Chine, l’histoire de ce pays depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours, un tableau du gouvernement, de la religion, du commerce, des arts, etc., etc. Cette partie, nécessairement sérieuse, a été rédigée de manière à ne point fatiguer l’attention des jeunes lecteurs ; les anecdotes et les traits de mœurs y tiennent une grande place. Il en est de même pour les CONTES, qui forment la seconde partie de l’ouvrage, et dont la plupart ont une donnée historique. En un mot, l’auteur n’a jamais oublié qu’il faisait une histoire pittoresque de la Chine à l’usage de la jeunesse, et il a tâché de diminuer par la forme l’aridité du fond ; c’est ce que notre vieux Montaigne appelle — emmieller la viande salubre à l’enfant. —