Contre Fauste le manichéen
Apparence
Contre Fauste, le manichéen
Œuvres complètes de Saint Augustin
Texte établi par Poujoulat et Raulx, L. Guérin & Cie., (XIV, p. TdM).
Traduction de MM. HUSSENOT et DEVOILLE.
Chapitre premier. Dessein de l’auteur.
144
—II. Prologue de Fauste.
144
—II. Les Manichéens sont de faux chrétiens.
144
Chapitre premier. Fauste retranche de l’Évangile les généalogies du Christ.
146
—II. L’Évangile enseigne la naissance corporelle de Jésus-Christ.
146
—III. La race de ténèbres.
147
—IV. Le premier homme des Manichéens.
147
—V. Le Christ des Manichéens enchaîné aux astres et aux autres créatures.
148
—VI. L’Évangile des Manichéens.
149
Chapitre premier. Divergence des deux généalogies.
150
—II. Confiance méritée par les auteurs chrétiens.
150
—III. Comment saint Joseph a pu avoir deux pères.
151
—IV. Mystères compris dans les deux généalogies.
152
—V. Injure faite par Fauste aux évangélistes qu’il adopte.
152
—VI. Comment le Christ est né d’une femme.
152
Chapitre premier. Observances et promesses temporelles dans l’Ancien Testament.
154
—II. Autorité et promesses figuratives de l’Ancien Testament.
154
Chapitre premier. Accepter l’Évangile, c’est accomplir ce qu’il prescrit.
156
—II. Ne faut-il pas croire aussi ce qu’ordonne l’Évangile ?
156
—III. Il faut partout faire ce qu’il ordonne.
157
—IV. Le Christ est tout à la fois Fils de Dieu et Fils de l’homme.
157
—V. La loi n’est pas moins nécessaire que les œuvres. Constance devenu catholique, de manichéen qu’il était.
158
—VI. Les Manichéens dupes ou imposteurs.
159
—VII. Orgueil de Fauste.
159
—VIII. Prétendues persécutions de Fauste.
160
—IX. Vertus réelles parmi les catholiques.
160
—X. Extravagances manichéennes.
161
—XI. Les Manichéens, adorateurs du soleil.
162
Chapitre premier. Observances prescrites dans l’Ancien Testament.
163
—II. Préceptes actifs et préceptes figuratifs.
163
—III. La circoncision charnelle.
164
—IV. Le sabbat des Juifs.
165
—V. Sacrifices de l’Ancien Testament.
166
—VI. Animaux purs et animaux impurs.
166
—VII. Pourquoi certains animaux déclarés impurs.
168
—VIII. Origine de la chair, d’après les Manichéens.
168
—IX. Pains azymes, vêtements interdits, autres observances.
170
Chapitre premier. Généalogie de Jésus-Christ rejetée par Fauste.
172
—II. Combien est pitoyable l’argumentation de Fauste.
172
Chapitre premier. La pièce de drap neuf et le vieil habit.
174
—II. Préceptes figuratifs de l’Ancien Testament.
174
Chapitre premier. Deux arbres.
176
—II. Être enté sur l’olivier franc.
176
Chapitre premier. Promesses temporelles contenues dans l’Ancien Testament.
178
—II. Ces promesses sont des figures.
178
—III. Les Manichéens et le Nouveau Testament.
178
Chapitre premier. Opinion de Fauste.
180
—II. Comment accuser le texte sacré d’être interpolé.
180
—III. Nier l’Incarnation c’est rejeter saint Paul.
181
—IV. Saint Paul est-il tombé dans l’erreur ?
182
—V. On doit chercher à concilier les passages opposés en apparence.
183
—VI. Saint Paul n’est pas en contradiction avec lui-même.
183
—VII. Ne pas connaître le Christ selon la chair.
184
—VIII. Preuve tirée du contexte.
185
Chapitre premier. Pourquoi Fauste rejette le témoignage des Prophètes sur le Christ.
188
—II. Les Prophètes ont annoncé le Christ : leurs prédictions nous sont utiles : ils ont vécu d’une manière conforme à leur dignité.
188
—III. Textes de saint Paul ; paroles de Jésus-Christ sur Moïse et les Prophètes.
189
—IV. Les Manichéens s’obstinent à admettre un faux Christ et à rejeter le véritable.
189
—V. Nous avons le vrai Christ annoncé par les Prophètes. Faut-il croire Manès ou Paul l’apôtre ?
190
—VI. Toutes les nations étant bénies dans le Christ, fils d’Abraham, il est donc le vrai Christ.
190
—VII. Les prophéties relatives au Christ sont nombreuses, en partie allégoriques, en partie verbales, en partie exprimées par des faits ; mais toutes tendent au même but, qui est le Christ.
191
—VIII. Les sept jours de la création figurent les sept âges du monde. Adam et Ève, figure du Christ.
191
—IX. L’infidélité de Caïn, image de l’infidélité du peuple juif.
192
—X. Autre rapprochement entre Caïn et le peuple juif.
192
—XI. La terre est stérile pour Caïn, et la passion du Christ pour les Juifs.
193
—XII. Caïn ne sera pas tué, ni le peuple juif exterminé.
194
—XIII. Continuation du parallèle entre Caïn et le peuple juif. Impiété des Manichéens imitateurs de Caïn.
194
—XIV. Hénoch, Noé. Signification mystique de l’arche.
195
—XV. Autre signification symbolique de l’arche de Noé.
195
—XVI. L’arche, figure de l’Église.
196
—XVII. Le déluge, image du baptême.
196
—XVIII. Rapprochement entre l’âge de Noé et les âges du monde.
196
—XIX. Le jour où l’arche s’arrêta ; la hauteur des eaux du déluge ; leurs significations symboliques.
196
—XX. Ce que représentent le corbeau et la colombe envoyés hors de l’arche.
197
—XXI. Impossibilité de tout dire sur ce sujet.
197
—XXII. Autres signes symboliques indiqués en passant.
198
—XXIII. Noé, figure du Christ ; Cham, du peuple juif.
198
—XXIV. Sem et Japhet représentent l’Église. Apostrophe aux Manichéens, enfants de Cham.
198
—XXV. Abraham, Isaac, le bélier, figures du Christ.
199
—XXVI. Jacob et l’échelle mystérieuse, images du Christ.
200
—XXVII. Malheur de ceux qui ne goûtent pas les Écritures ; bonheur de ceux qui les goûtent.
200
—XXVIII. Joseph, la verge de Moïse, symboles du Christ.
201
—XXIX. Signification mystique de la sortie d’Égypte, de la pierre, de la manne, de la nuée.
201
—XXX. Le désert, les palmiers, les douze sources, le serpent d’airain, l’agneau pascal, la loi donnée à Moïse. Aveuglement de Fauste.
201
—XXXI. Josué, Rahab, Jéricho. Triomphe de l’Église.
202
—XXXII. Époque des juges et des rois. Samson, Jahel, la toison de Gédéon.
202
—XXXIII. Nouveau sacerdoce et nouvelle royauté annoncés. Division des tribus.
203
—XXXIV. Élie, la veuve de Sarepta.
203
—XXXV. Élisée. Le fer de la hache, image de la passion et de la résurrection du Christ.
203
—XXXVI. Sens prophétique de la captivité de Babylone et de la reconstruction du temple.
203
—XXXVII. Tout a un sens dans l’Ancien Testament. Témoignage de l’Apôtre.
204
—XXXVIII. Par exemple : la formation de la femme, l’arche de Noé, le sacrifice d’Isaac.
204
—XXXIX. Les Juifs le nient. Une opinion absurde de Philon.
205
—XL. Opinion des païens sur ce sujet.
205
—XLI. Prophéties plus claires. Bénédiction de la race d’Abraham.
205
—XLII. Prophétie de Jacob expliquée.
206
—XLIII. On ne peut tout citer. Le Christ prophétisé dans les psaumes.
207
—XLIV. Prophétie de Daniel accomplie. Application aux Juifs et aux Manichéens.
207
—XLV. Inconséquence de Fauste.
208
—XLVI. Caractère de la foi simple.
209
—XLVII. Les Manichéens ne peuvent juger la conduite des Prophètes. Foi d’Abraham proposée pour modèle.
209
—XLVIII. Conclusion. Le saint docteur répondra plus en détail aux objections de Fauste sur les patriarches.
210
Chapitre premier. Fauste rejette les prophéties sur
le Christ. On ne peut les admettre sans faire un cercle vicieux.
211
—II. Combien l’objection de Fauste est ridicule.
211
—III. Le Christ annoncé par les Prophètes est le véritable.
212
—IV. Manès n’est point apôtre du Christ ; il ne s’appuie sur aucune autorité.
212
—V. La renommée que Fauste invoque, le confond à l’égard du Christ.
213
—VI. Système absurde des Manichéens, exhortation à entrer dans l’Église.
214
—VII. La lecture des prophéties actuellement réalisées, convainquerait un catéchumène.
214
—VIII. L’Homme-Dieu prédit par les Prophètes.
215
—IX. La chute des idoles prophétisée.
216
—X. Les prophéties n’ont point été faites après coup.
216
—XI. Explication de l’aveuglement des Juifs.
217
—XII. Les héiéliques comparés à la perdrix.
217
—XIII. La véritable Église facile à reconnaître.
218
—XIV. Le païen convaincu par l’accomplissement des prophéties.
218
—XV. Oracles païens comparés aux prédictions des Prophètes.
218
—XVI. Le petit nombre des fidèles. L’ivraie tolérée parmi le bon grain.
219
—XVII. Qui ne croit pas au Christ, croira encore moins à Manès.
220
—XVIII. Détails sur le système absurde du manichéisme.
221
Chapitre premier. Fauste reproche à Moïse des malédictions lancées mal à propos.
222
—II. Si le Christ a été suspendu au bois, il avait donc une chair mortelle.
223
—III. En quel sens la malédiction de Moïse tombe sur le Christ.
223
—IV. Le Christ a subi la peine du péché sans le péché.
224
—V. La chair du Christ semblable à la chair du péché.
224
—VI. En quel sens le Christ a été maudit de Dieu.
224
—VII. Le Christ vraiment maudit, parce qu’il est vraiment mort.
225
—VIII. Vaine distinction, imputable aux Manichéens.
225
—IX. Calomnie de Fauste contre Moïse.
226
—X. Les Manichéens sont idolâtres.
226
—XI. Ils adorent le soleil et la lune.
226
—XII. Réponse à un dilemme de Fauste.
227
—XIII. Autre calomnie de Fauste contre Moïse.
228
Chapitre premier. Pourquoi Fauste rejette l’Ancien Testament.
229
—II. Fauste interprète mal un texte de l’Évangile.
230
—III. Impudence des Manichéens. Augustin confesse qu’il a été de la secte. Touchant appel à la véritable Église.
230
—IV. Le saint docteur continue son appel à l’Église catholique.
231
—V. Apostrophe ironique à l’église manichéenne.
232
—VI. Suite de l’apostrophe. Rêveries manichéennes.
233
—VII. La doctrine manichéenne en présence du Décalogue.
234
—VIII. La véritable Église a seule l’intelligence de la loi.
236
—IX. Continuation du même sujet. La secte manichéenne séduite par le serpent.
237
—X. Les prophètes manichéens. La secte prédite par saint Paul.
238
—XI. Promesses de Dieu accomplies. Invitation pressante à revenir à la vérité.
238
Chapitre premier. Fauste accepte les prophéties de Moïse sur le Christ, s’il y en a, tout en repoussant le reste de sa doctrine.
240
—II. Mais Fauste n’a trouvé dans Moïse aucune prophétie sur le Christ.
240
—III. Il demande qu’on les lui fasse connaître.
241
—IV. Il en discute une et la rejette.
241
—V. Il en réprouve également une seconde.
241
—VI. Contradictions entre la doctrine de Moïse et celle du Christ.
242
—VII. Aussi les sectes chrétiennes rejettent-elles la loi de Moïse.
252
—VIII. Fauste ne veut pas croire sans preuves.
243
—IX. Rétorsion d’Augustin.
243
—X. Le culte prescrit par Moïse n’était point un paganisme.
244
—XI. Augustin justifiera les textes incriminés Si Fauste ne croit pas à l’Évangile, qui croira à Fauste ?
244
—XII. Ceux qui sont venus avant le Christ sont des voleurs et des larrons. Sens de ce texte.
245
—XIII. Explication du texte : « Toute parole sera assurée par la déposition de deux ou trois témoins ».
245
—XIV. Fauste pris dans ses propres arguments.
246
—XV. En quoi le Christ ressemble à Moïse, et en quoi il en diffère.
247
—XVI. Le péché et la mort de Moïse n’ôtent rien à son mérite.
248
—XVII. Moïse figure du Christ.
248
—XVIII. Le Christ a été prophète.
249
—XIX. Le Christ est le prophète promis à Moïse.
249
—XX. Un juif sincère, un païen de bonne foi, seraient convaincus par les prophéties.
250
—XXI. Utilité de l’aveuglement des Juifs.
250
—XXII. Sur le texte : « Tu verras ta vie suspendue et tu ne croiras pas à ta vie ».
251
—XXIII. Cette prophétie s’applique au Christ. Prophétie de Caïphe.
252
—XXIV. Le Christ n’a point détourné les Juifs de l’observation des commandements.
252
—XXV. Moïse a eu en vue le vrai Christ et condamné d’avance l’erreur de Manès.
253
—XXVI. On peut produire d’autres témoignages de Moïse relativement au Christ.
254
—XXVII. Les Juifs auraient pu faire ce qu’a fait le monde entier.
255
—XXVIII. Le sabbat était une figure. Question ironique adressée aux Manichéens.
255
—XXIX. La circoncision avait un sens prophétique. Détails à ce sujet.
255
—XXX. Sens prophétique de la distinction des aliments.
257
—XXXI. Le Christ ne l’a pas maintenue ni observée lui-même. Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme, mais ce qui en sort.
257
—XXXII. Les chrétiens sont les vrais observateurs de la loi de Moïse, que les Juifs transgressaient.
258
—XXXIII. Dilemme à Fauste à l’occasion des cicatrices du Christ.
259
Chapitre premier. Fauste nie l’authenticité de ce texte de saint Matthieu : « Je ne suis pas venu abolir la loi et les Prophètes, mais les accomplir ».
260
—II. Jésus a détruit la loi. Ni la loi ni les Prophètes n’avaient besoin d’accomplissement.
260
—III. Réponse d’Augustin. Pourquoi le témoignage de saint .Matthieu mérite d’être accepté.
260
—IV. Les historiens parlent d’eux-mêmes à la troisième personne. Le Christ aussi l’a fait.
261
—V. Dans quel sens le Christ a pu dire : « Je ne suis pas venu abolir, etc. »
262
—VI. Comment la loi et les Prophètes peuvent s’accomplir.
262
Chapitre premier. On ne peut être chrétien, dit Fauste, sans supposer la loi abolie.
264
—II. Si la loi n’est pas abolie, il faut donc observer toutes ses prescriptions
264
—III. Nécessité de trier dans l’Évangile pour ne pas se trouver dans l’embarras.
264
—IV. C’est en disparaissant que la loi et les Prophètes ont été accomplis.
265
—V. Sur le sabbat. Dénomination païenne des jours et des mois.
265
—VI. Les sacrifices d’animaux étaient des figures du Christ.
266
—VII. Usage que les vrais chrétiens font de la raison.
266
Chapitre premier. Quel sens le Christ a-t-il attaché à ces paroles : « Je ne suis pas venu pour abolir, etc. »
268
—II. Trois espèces de lois, selon Fauste.
268
—III. Ces paroles : « Je ne suis pas venu, etc. », s’appliquent à la loi et aux Prophètes de la vérité.
268
—IV. Certains Juifs pourraient seuls tenir le langage que tient Augustin.
269
—V. Grâce à la doctrine de Manès, Fauste ne s’est pas fait juif.
270
—VI. Si le Christ n’est pas venu abolir la loi,
pourquoi les catholiques l’abolissent-ils en pratique ?
270
—VII. C’est la loi mosaïque que le Christ est venu, non abolir, mais accomplir.
271
—VIII. Les rites prophétiques cessent d’être observés, parce que leur but est rempli.
272
—IX. Pourquoi le chrétien n’observe plus la circoncision ni le sabbat.
272
—X. Pourquoi le chrétien n’observe plus la distinction entre les aliments, les sacrifices d’animaux, la pâque, etc.
273
—XI. L’avénement du Christ a mis fin à tous les rites qui l’annonçaient.
273
—XII. Les impies participent aux sacrements, mais n’ont point la charité.
274
—XIII. Sacrements de la loi nouvelle substitués à ceux de l’ancienne.
274
—XIV. Si les anciens justes ont souffert pour leur loi, à plus forte raison doit-on souffrir pour la nouvelle. La promesse de la vie éternelle déjà réalisée dans le Christ.
274
—XV. Questions diverses. Ce n’est point le moment de les traiter.
275
—XVI. Il a fallu des rites différents, un autre langage pour prophétiser ce qui devait arriver, et indiquer ce qui est accompli.
275
—XVII. À qui, parmi les premiers chrétiens, le judaïsme était encore permis, à qui il était défendu.
276
—XVIII. Ce que les chrétiens ont gardé de la loi ancienne.
277
—XIX. Erreur de Fauste sur ce point.
277
—XX. Ce n’est point la loi des anciens justes que le Christ est venu accomplir.
278
—XXI. La loi qui défend l’adultère était déjà complète chez les anciens justes.
278
—XXII. Et aussi celle qui défend de jurer. Le nom de Manès transformé par les Manichéens.
278
—XXIII. La loi qui défend le parjure n’a point été abolie.
279
—XXIV. Comment on peut tout à la fois haïr et aimer son ennemi. Système extravagant des Manichéens.
279
—XXV. La loi du talion en face de la doctrine évangélique.
281
—XXVI. Le divorce. L’acte de répudiation.
282
—XXVII. Quel est le véritable sens de ces paroles : « Je ne suis pas venu abolir la loi, mais l’accomplir ».
282
—XXVIII. L’Ancien Testament contenait déjà les perfectionnements introduits par le Christ.
283
—XXIX. La loi primitive du mariage. Bévue de Manès. Pourquoi Moïse permettait le divorce.
284
—XXX. Pourquoi le Christ est venu accomplir la loi. Les anciens justes en voyaient le but.
284
—XXXI. Le mot de « royaume des cieux » ne se trouve pas dans l’Ancien Testament, où néanmoins la foi à la vie éternelle est exprimée.
285
Chapitre premier. Fauste se propose de répondre au reproche d’adorer le soleil et d’être païen.
286
—II. Fauste fait sa profession de fui.
286
—III. Différence entre sa doctrine et celle des païens.
286
—IV. Ce n’est point le manichéisme, mais le catholicisme et le judaïsme, qui sont des schismes de la gentilité.
287
—V. Réponse d’Augustin. Le manichéisme est au-dessous même du paganisme.
287
—VI. Obscènes rêveries des Manichéens sur le soleil.
288
—VII. La lumière matérielle. La lumière de la raison.
La lumière divine.
288
—VIII. Ridicules contradictions de la doctrine manichéenne sur le Fils de Dieu.
289
—IX. Ce que les païens adorent, existe : ce que les Manichéens adorent, est pur néant.
290
—X. Différences entre les diverses religions, suivant
le point de vue où l’on se place.
291
—XI. Questions aux Manichéens sur Jésus passible. Absurdités de leur doctrine.
292
—XII. Pourquoi, d’après les Manichéens, le Christ
n’est-il pas multiple ? Pourquoi n’est-il pas tout ?
293
—XIII. Le pain et le vin. Combien les catholiques et les Manichéens pensent différemment là-dessus.
294
—XIV. Erreurs des Manichéens sur Hylé ou la matière.
294
—XV. Comment un manichéen s’imagine être le temple de Dieu.
295
—XVI. Le sacrifice intérieur selon la doctrine des Manichéens.
295
—XVII. Ce que c’est que la prière chez le manichéen.
296
—XVIII. Diverses espèces de sacrifices. Sacrifice du
Christ. Sacrifice des Manichéens.
296
—XIX. Les païens ont en l’idée d’un pouvoir divin unique, les Manichéens ne l’ont pas.
297
—XX. Ce ne sont pas les agapes chrétiennes, mais les sacrifices des Manichéens qui ressemblent à ceux des païens.
297
—XXI. Culte des martyrs différent du culte de latrie qui n’est dû qu’à Dieu. Le sacrifice eucharistique, mémorial de celui de la croix.
298
—XXII. Les sacrifices des Juifs différents de ceux des païens. Les démons se repaissent des erreurs humaines.
299
—XXIII. Dans l’usage des choses ordinaires de la vie, les Manichéens diffèrent beaucoup des catholiques et sont au-dessous même des païens.
300
Chapitre premier. Fauste veut prouver qu’il n’admet pas deux dieux.
302
—II. Comment Dieu peut aveugler les esprits.
302
—III. Dieu condamne et justifie par des voies impénétrables.
303
—IV. Quoi qu’il en dise, Fauste admet deux dieux.
304
—V. Dieu admirable dans ses œuvres grandes et petites. Tout animal aime sa propre chair. Illusion des Manichéens sur ce point.
304
—VI. L’ouvrier suprême démontré par ses œuvres.
305
—VII. La loi de la conservation est universelle.
305
—VIII. Sublime harmonie du corps humain, d’après saint Paul.
305
—IX. C’est Dieu, et non le démon, qui est l’auteur du corps humain.
306
—X. Réfutation ironique de l’opinion manichéenne sur les animaux.
307
—XI. Le blanc et le noir, le chaud et le froid. Contradictions
manichéennes.
308
—XII. Autres contradictions du manichéisme. Fables absurdes.
309
—XIII. Sur les aliments, le poison, l’antidote ; bévues de Fauste à ce sujet.
309
—XIV. Raisonnements sur la doctrine des deux principes.
310
—XV. Défaut de prescience et de sécurité dans le Dieu des Manichéens.
310
—XVI. Les deux natures des Manichéens sont ou deux biens ou deux maux. Démonstration par l’absurde.
311
Chapitre premier. Selon Fauste, ou les patriarches et les Prophètes ont été criminels, ou les écrivains sacrés sont des faussaires.
313
—II. Fauste distingue, dans la loi, les préceptes moraux et les rites qu’on y a attachés.
313
—III. Les écrivains de l’Ancien Testament ont souillé la mémoire des patriarches et des Prophètes.
314
—IV. Dieu, tel que ces écrivains l’ont dépeint, selon Fauste.
314
—V. Crimes attribués à Abraham, à Isaac, à Jacob, à Juda, à David, à Salomon, à Osée, à Moïse, par les écrivains sacrés.
314
—VI. Les Manichéens ne comprennent pas qu’une partie de la loi devait subsister et l’autre disparaître.
315
—VII. Leur inintelligence comparée à celle du sourd et de l’aveugle.
315
—VIII. Lumière incréée, lumière créée.
315
—IX. Dieu est lumière et source de toute lumière.
316
—X. Quelle est la lumière que Dieu a créée ? Question controversée.
316
—XI. Dieu n’a jamais été dans les ténèbres.
316
—XII. Comment Dieu a trouvé ses œuvres bonnes, ce que ne peut faire le dieu des Manichéens.
317
—XIII. Dieu a approuvé son œuvre et ne l’a point admirée. Jésus-Christ a éprouvé de l’admiration.
317
—XIV. Un païen pourrait retourner contre le Nouveau Testament les objections que Fauste fait contre l’Ancien.
317
—XV. Les Manichéens nieront-ils les textes cités ?
319
—XVI. Un païen ne ferait pas les objections que fait Fauste.
319
—XVII. Comment on raisonnerait avec lui sur la question du sacrifice.
319
—XVIII. Continuation du sujet. La catachrèse, usitée dans toutes les langues.
320
—XIX. Ce qu’on répondait au païen sur le reproche de cruauté fait à Dieu.
321
—XX. Comment Dieu n’épargne ni le juste ni le pécheur.
321
—XXI. Résumé des réponses précédentes : apostrophe aux Manichéens.
322
—XXII. Le Dieu des catholiques, quoique déformé par les Manichéens, vaudrait mieux que le leur. Démonstration d’après la doctrine même des sectaires.
323
—XXIII. Le saint justifiera les patriarches et les Prophètes.
325
—XXIV. Individus et nation, tout a été prophétie chez les Juifs.
326
—XXV. Méprise puérile de ceux qui jugent les Patriarches.
326
—XXVI. Question préliminaire : Ce que c’est que le péché.
327
—XXVII. Définition du péché. La contemplation et l’action. La vie de foi et la claire vue.
327
—XXVIII. Ce qui est illicite. L’homme. L’ange. Devoir de l’homme.
328
—XXIX. L’homme doit modérer ses jouissances. Punition de l’abus.
328
—XXX. Abraham et Manès jugés d’après la loi éternelle.
328
—XXXI. Justification de Sara, épouse d’Abraham.
329
—XXXII. Étourderie ou impudence de Fauste.
329
—XXXIII. Abraham n’a point trafiqué de sa femme.
330
—XXXIV. Abraham a tu la vérité et n’a point menti.
330
—XXXV. Usage du nom de frère et de sœur dans l’antiquité.
330
—XXXVI. Abraham ne voulut point tenter Dieu.
331
—XXXVII. Doute à l’occasion de Sara.
331
—XXXVIII. Côté prophétique du fait de Sara.
332
—XXXIX. Génération spirituelle de l’Église.
332
—XL. La parenté spirituelle des chrétiens.
333
—XLI. Ce que figuraient Loth et sa femme.
333
—XLII. L’inceste de Loth.
333
—XLIII. L’intention de ses filles.
334
—XLIV. L’ivresse de Loth.
334
—XLV. L’Écriture raconte souvent sans approuver.
334
—XLVI. Comment Isaac est reconnu pour époux de Rébecca. Signification mystique.
335
—XLVII. Jacob justifié d’avoir eu quatre femmes.
335
—XLVIII. Pureté d’intention chez les Patriarches comme chez les Apôtres.
336
—XLIX. Fauste calomnie Jacob, Lia et Rachel.
337
—L. Continence de Jacob.
337
—LI. Côté mystérieux à saisir.
338
—LII. Ce que représentent mystiquement Lia et Rachel.
338
—LIII. Elles sont l’image de la vie présente et de la vie future.
339
—LIV. Image aussi de la vie active et de la vie contemplative. Bala.
339
—LV. Ce que représente Zelpha dans le sens mystique.
340
—LVI. Ce que signifie la mandragore.
340
—LVII. Sur les contemplatifs propres à la vie active.
341
—LVIII. Comment ils font estimer le genre de vie qu’ils avaient d’abord choisi.
342
—LIX. Conclusions sur les trois Patriarches.
342
—LX. Il y a à louer et à blâmer dans Loth. Juda n’est loué nulle part.
342
—LXI. L’inceste de Juda et de Thamar.
343
—LXII. Souvent l’Écriture raconte sans exprimer de jugement.
344
—LXIII. La bénédiction de Juda.
344
—LXIV. Pourquoi le Christ a voulu naître de parents bons et de parents mauvais.
344
—LXV. Il y a à blâmer chez les bons, il y a à louer chez les méchants.
345
—LXVI. Éloge de David.
345
—LXVII. David puni dans le temps pour être sauvé dans l’éternité. Faux repentir de Saül. Il faut accepter le jugement de Dieu sur David.
346
—LXVIII. Tout dépend de la disposition intérieure.
347
—LXIX. Éloge de Moïse d’après Dieu même.
347
—LXX. Certains défauts sont des indices de vertu. Zèle de Moïse, de Saül, de Pierre.
347
—LXXI. L’ordre ou la permission de dépouiller les Égyptiens a été juste.
348
—LXXII. Dieu a eu ses raisons de l’accorder.
349
—LXXIII. Le sacrifice d’Abraham justifié par la volonté de Dieu.
349
—LXXIV. La guerre peut être juste.
350
—LXXV. C’est au roi à la commander et au soldat à obéir. Celles que Dieu ordonne sont toujours justes.
350
—LXXVI. Il faut supporter la guerre en vue de la vie éternelle. Les martyrs. Les princes chrétiens.
351
—LXXVII. Dieu a des raisons mystérieuses pour commander la guerre ou la paix.
352
—LXXVIII. Rien ne change pour Dieu. Iniquité dans l’homme. Action mystérieuse de la Providence.
352
—LXXIX. Moïse justifié d’avoir puni les adorateurs du veau d’or. Anecdote relative à l’apôtre saint Thomas.
354
—LXXX. Sur Osée épousant, par l’ordre de Dieu, une femme de mauvaise vie.
355
—LXXXI. Salomon jugé par les Écritures.
355
—LXXXII. Sens mystique de la vie des Patriarches. Abraham. Isaac. Jacob. Loth.
355
—LXXXIII. Une action mauvaise peut prophétiser le bien.
356
—LXXXIV. Thamar ; les trois fils de Juda, Her, Onan, Selom. Interprétation de ces noms prophétiques.
337
—LXXXV. Application prophétique. Prophétie de Jacob réalisée dans le Christ.
337
—LXXXVI. Thamar, figure de l'Église.
338
—LXXXVII. Sens prophétique du péché de David.
359
—LXXXVIII. Conjecture sur le sens de la chute de Salomon.
359
—LXXXIX. Explication sur Osée. Texte de saint Paul.
360
—XC. Sens symbolique du meurtre de l'égyptien par Moïse.
361
—XCI. Ce que signifient les dépouilles des Égyptiens.
361
—XCII. Quel enseignement renferme le massacre des fabricateurs du veau d'or.
362
—XCIII. Sens mystique de la destruction de cette idole.
362
—XCIV. Tout, dans les Écritures, tend au Christ et à l'Église.
363
—XCV. Les Écritures sont irréprochables en tout.
363
—XCVI. Utilité des saintes Écritures.
363
—XCVII. C'est le remède, et non le poison, qu'offrent les Écritures.
364
—XCVIII. Les Patriarches et les Prophètes, fussent-ils aussi coupables que le veut Fauste, vaudraient encore mieux que le dieu des Manichéens.
364
Chapitre premier. Il y a eu plusieurs Jésus : duquel s’agit-il ?
366
—II. Saint Matthieu, selon Fauste, ne donne Jésus pour Fils de Dieu qu’au sortir du baptême.
366
—III. Jésus n’étant pas fils de Joseph, n’est point fils de David.
367
—IV. Marie elle-même ne descend point de David, selon Fauste.
367
—V. Fauste réfuté par le texte de saint Matthieu.
367
—VI. Fauste qui a calomnié Abraham, Isaac et Jacob, essaie d’ébranler l’autorité de saint Matthieu.
368
—VII. Jésus est à la fois Fils de Dieu et fils de David.
368
—VIII. Comment le Christ, Marie et Joseph sont de la famille de David.
368
—IX. Joachim, père de Marie, selon un livre apocryphe.
369
—X. Comment le Fils de Dieu a été renfermé dans le sein d’une vierge. Apostrophe aux Manichéens.
370
Chapitre premier. Quel est, d’après Fauste, l’homme que Dieu crée en nous. Dieu n’est pas l’auteur de notre corps.
371
—II. Réfutation de l’opinion de Fauste. L’homme tout entier vient de Dieu.
372
Chapitre premier. Fauste objecte que le Dieu d’Abraham n’est pas infini. Selon lui, le bien et le mal se limitant, Dieu a des bornes.
375
—II. Réponse du saint. L’erreur des Manichéens les rend incapables de traiter les questions qui ont déjà été discutées plus haut.
375
Chapitre premier. Arguments de Fauste pour prouver que Jésus a pu mourir sans être né. Preuve tirée de l’enlèvement d’Elie.
377
—II. Autre preuve tirée des miracles de Jésus.
377
—III. Notions précises sur le cours de la nature.
378
—IV. La volonté de Dieu, souveraine raison des choses.
378
—V. Dieu ne peut pas faire que ce qui a été, n’ait pas été. Il est néanmoins tout-puissant.
379
—VI. Sur Elle et sur le Christ, il faut s’en rapporter à l’Écriture. La mort du Christ n’a pu être fausse.
379
—VII. Nous croyons du Christ tout ce qu’en dit l’Évangile.
380
—VIII. Tout a été vrai dans le Christ ; il n’a rien simulé.
380
Chapitre premier. Si Jésus a pu naître d’une vierge, il a aussi bien pu mourir sans avoir été enfanté.
382
—II. Le Christ l’aurait pu, mais ne l’a pas voulu.
382
Chapitre premier. Le Christ a pu être Dieu et naître, il a donc pu mourir sans être né.
383
—II. À qui croire de saint Matthieu ou de Manès ?
383
—III. Les deux pères de Joseph.
383
—IV. Pour ce qui regarde Jésus, il faut croire à ses disciples plutôt qu’à Manès.
384
—V. À quoi se réduit l’argumentation de Fauste. Il n’y a aucune raison de rejeter les Écritures.
384
Chapitre premier. Fauste objecte que la naissance du Christ n’a été qu’apparente et effet de magie.
386
—II. Il n’y a point eu de magie dans la vie, ni dans la mort, ni dans les miracles du Christ.
386
—III. Sur l’accord proposé par Fauste.
387
—IV. Les membres du corps. Pureté de la vierge. Le Christ aurait pu naître autrement et ne l’a pas voulu.
387
Chapitre premier. C’est par Moïse et par les Prophètes qu’a été introduite la doctrine des démons, selon Fauste.
389
—II. Objection tirée de Daniel et des trois enfants.
389
—III. Si l’abstinence de certains aliments est une doctrine perverse, les catholiques s’en rendent coupables.
389
—IV. Objection de Fauste sur la virginité et le mariage.
390
—V. Différence entre l’abstinence des catholiques et celle des Manichéens.
391
—VI. Le saint rétablit la vraie notion sur la virginité et l’abstinence.
392
Chapitre premier. Moïse et les Prophètes n’ont pu voir Dieu, étant souillés par l’abstinence de certains aliments.
393
—II. Fauste revient à ses objections contre l’abstinence des catholiques.
393
—III. Objection tirée de la vision de Pierre.
394
—IV. Explication du texte de saint Paul : « Tout est pur etc. » Application aux Manichéens.
394
Chapitre premier. Fauste choisit ce qui lui convient dans le Nouveau Testament, comme les catholiques dans l’Ancien.
396
—II. Les évangiles sont supposés ; ils ne s’accordent sur rien.
396
—III. Les chrétiens prennent une partie de l’Ancien Testament et laissent le reste.
396
—IV. Quelques exemples pour preuve.
397
—V. Autres principes de l’Ancien Testament rejetés par les catholiques.
397
—VI. Fauste demande à trier dans le Nouveau Testament, comme les catholiques trient dans l’Ancien.
398
—VII. Ce que Fauste rejette et admet dans le Nouveau Testament.
398
—VIII. Différence entre les catholiques et les Manichéens, relativement au choix à faire dans les Écritures.
398
—IX. En quoi les catholiques rejettent l’Ancien Testament.
399
—X. Sens prophétique de l’obligation d’épouser la veuve d’un frère.
399
—XI. La pâque des catholiques.
400
—XII. La Pentecôte. Raison de la fête de Pâques.
400
—XIII. La chair des animaux. Principes des catholiques sur ce point.
400
—XIV. Autres objections de Fauste déjà réfutées. Comparaison tirée de la médecine.
401
—XV. Sur le Paraclet.
402
—XVI. Impossibilité de falsifier l’Évangile.
402
—XVII. Les Cataphrygiens ont aussi leur paraclet. Prétention commune à toutes les hérésies.
403
—XVIII. Les Manichéens ne peuvent prouver qu’ils ont le Paraclet.
403
—XIX. La doctrine catholique est bien plus croyable que le système manichéen.
404
—XX. Le sens charnel, source de l’erreur manichéenne.
404
—XXI. L’authenticité de l’Évangile se prouve comme celle des écrits de Manès.
404
—XXII. La doctrine des Apôtres et celle de Manès.
405
Chapitre premier. Si les patriarches Hébreux sont au ciel, ce n’est pas par leurs mérites. Les patriarches des Gentils y ont autant de droit qu’eux.
407
—II. Désaccord entre saint Matthieu et saint Luc, d’après Fauste.
408
—III. Fauste a raison de ne point tout admettre dans des écritures qui ne sont pas authentiques.
408
—IV. Courte réponse à Fauste. Questions obscures.
409
—V. C’est bien la vie des patriarches qui est louée dans l’Écriture.
409
—VI. Comment se fonde la certitude historique.
410
—VII. Comment saint Matthieu et saint Luc peuvent se concilier sur l’histoire du centurion.
410
—VIII. Deux écrivains peuvent différer sur le même fait sans se contredire.
411
—IX. Conclusion. Avis aux Manichéens.
412