Correspondance de Voltaire/1724/Lettre 111

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Correspondance de Voltaire/1724
Correspondance : année 1724GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 33 (p. 111).
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111. — À M. THIERIOT[1].

À Forges, ce 2 juillet.

Les eaux de Forges enivrent. Je viens d’écrire une lettre à Mme de Bernières, et il ne me reste que la force de vous dire que je vous verrai vendredi avec le plus grand plaisir du monde, et que je vous parlerai très au long de toutes les choses dont je ne peux vous rendre compte à présent. La tête me tourne, mon cher ami, et je ne me reconnais qu’à la tendre amitié que j’ai pour vous, que toutes les eaux du monde ne peuvent altérer.

  1. Éditeurs, de Cayrol et François.