Correspondance de Voltaire/1738/Lettre 920
920. — À M. THIERIOT[1].
À Cirey, le 11 août.
Nous savons très-bien actuellement où est située la terre de Ham et de Beringen ; ainsi, mon cher ami, épargnez-vous sur cela vos enquêtes. Voici, pour vous consoler de cette commission sèche et désagréable, la petite odelette que je vous avais promise. Si vous la trouvez passable, régalez-en le Pour et Contre, sans dire d’où cette bonne ou mauvaise fortune lui vient. J’ai peur que l’air newtonien qui règne dans cet ouvrage ne me fasse reconnaître ; le cœur me dit d’en faire un où l’on me reconnaisse à mes sentiments pour vous.
M. d’Argenson me renvoie à vous pour me rendre compte de sa conversation ; elle n’y perdra pas. Je vous embrasse tendrement.
Savez-vous des nouvelles de M. Tronchin ?
- ↑ Éditeurs, de Cayrol et François.