Correspondance de Voltaire/1738/Lettre 989
Correspondance de Voltaire/1738
989. — À M. THIERIOT[1].
À Cirey, 18 décembre.
Mon cher ami, je n’ai ni le temps ni la force de vous écrire ; à peine ai-je celle de cacheter ces deux paquets, que je vous supplie de dépêcher, l’un à Remusberg, l’autre à la Grange-Batelière[2], deux asiles des arts et de la vertu, et à côté desquels je ne peux mettre que la maison aimable que vous habitez. Nous attendons de vos nouvelles, et sommes bien fâchés de donner succinctement des nôtres.